Le CIO invite des athlètes palestiniens à Paris
Même si aucun athlète ne parvient à se qualifier pour les Jeux de Paris 2024, le Comité international olympique (CIO) envisage d’inviter une délégation palestinienne composée de six à huit athlètes selon le président du CIO, Thomas Bach.
« Les athlètes ont été soutenus de différentes manières pour leur permettre de participer aux qualifications et de poursuivre leur entraînement », a hier indiqué Thomas Bach dans une interview accordée à l’AFP depuis le siège de l’organisation à Lausanne. Selon lui, entre six et huit athlètes pourraient prendre part aux Jeux.
Depuis les Jeux d’Atlanta 1996, une délégation de quelques athlètes palestiniens a toujours participé aux Jeux olympiques (photo ci-dessus).
Pendant ce temps, certains groupes continuent de protester contre la présence à Paris d’athlètes israéliens et attendent que le CIO prenne position. Certains insistent sur le fait qu’en permettant à Israël de participer et de concourir sans aucune entrave ni restriction, le CIO n’agit pas correctement.
Israël et Russie, ce n’est pas le même combat
L’approche, on le voit, est différente de celle qui existe depuis plus d’un an entre la Russie et l’Ukraine. « le CIO a traité la Russie différemment pour son invasion de l’Ukraine qu’il ne l’a fait avec Israël et son conflit à Gaza », admet le président du CIO.
Le CIO estime que les sanctions contre la Russie sont le résultat de la violation par Moscou de la « trêve olympique » avec l’invasion de l’Ukraine au lendemain des Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022.
Ses sanctions ont été renforcées après l’annexion des organisations sportives ukrainiennes dans les régions conquises militairement par la Russie (Donetsk, Kherson, Louhansk et de Zaporijjia).
C’est l’argument imparable du CIO pour l’exclusion de la Russie et de ses athlètes des Jeux olympiques.
Désormais, les athlètes russes (et biélorusses) sont interdits de concourir sous le drapeau national à Paris en 2024. Ils ne doivent en outre jamais avoir publiquement soutenu la guerre contre l’Ukraine et ne doivent pas être employés par l’armée ou les services de sécurité pour participer aux Jeux de Paris.