Le Comité International Olympique (CIO) a demandé aux Fédérations Internationales (FI) de déplacer tous les événements prévus en Russie et en Biélorussie hors des deux pays. C’est la commission exécutive du CIO réunie aujourd’hui qui vient de le décider en condamnant de la façon la plus ferme leur attaque contre l’Ukraine.

Thomas Bach aux côtés du président Ukrainien Zelinsky, en septembre 2021.

Ce matin, le président du CIO, Thomas Bach s’est montré préoccupé par la situation en Ukraine considérant que la Russie avait rompu la trêve olympique débutée il y a un mois et en vigueur jusqu’au 20 mars prochain à l’issue des Jeux paralympiques.

À la suite de cette réunion le CIO, il a également été décidé qu’aucun drapeau national russe ou biélorusse ne devrait être arboré lors d’événements sportifs.

On sait que le drapeau et l’hymne russes sont déjà interdits lors d’événements majeurs comme les Jeux olympiques, paralympiques et tout championnat du monde dans le cadre des sanctions imposées pour dissimulation d’un programme de dopage parrainé par l’État.

Il en sera de même pour le drapeau vert et rouge de la Biélorussie, allié de la Russie.

Son président Alexander Loukachenko et son fils Viktor, président du comité national biélorusse sont d’ailleurs mis au ban du mouvement olympique pour n’avoir pas protégé les athlètes biélorusses lors des manifestations d’opposants à la réélection de Loukachenko à l’automne 2020.

Pas de manifestations sportives internationales en Russie

Plusieurs événements sportifs sont d’ores et déjà retirés de Russie, notamment la finale de la Ligue des champions de football qui devait se dérouler au stade de Saint Pétersbourg (photo). Toutes les étapes restantes de la Coupe du monde de la Fédération internationale de ski (FIS) sont également annulées, ainsi qu’un Grand Prix de Formule 1 et les éliminatoires de la Coupe du monde de football.

Après l’intervention du CIO, la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) qui doit y organiser les championnats du monde dans le courant de l’année et la Fédération Internationale de Natation (FINA) qui va organiser les championnats du monde de natation (25 m) en Russie sont « invitées » à réfléchir à de nouvelles destinations.

Si ces deux fédérations sont libres de leur décision, elle n’oublie pas non plus qu’elles tirent l’essentiel de leur revenus du CIO.