La boxeuse Maïva Hamadouche (photo ci-dessus) et le nageur Damien Joly sont 2 des 25 premiers sportifs de haut niveau engagés dans la Police nationale. A terme, la direction générale entend recruter de nouveau 20 et 30 athlètes. A son tour, elle veut s’inscrire dans une politique volontariste de soutien au sport de haut niveau.

A l’instar de l’Armée nationale qui a recruté 115 sportifs de haut niveau dont 15 en situation de handicap et qui composent l’Armée de Champions, la police nationale emboîte le pas. Elle vient de signer un accord avec l’Agence nationale des sports (ANS) dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Ces « réservistes opérationnels » bénéficieront d’un contrat de deux ans. Les athlètes recrutés s’engageront à porter l’uniforme 25 jours par an avec un salaire mensuel de 1 680 €. Ils seront des « ambassadeurs » de la police. Le reste du temps, ils pourront s’entrainer et tenter de décrocher leur qualification pour les Jeux.

Si longtemps, la police nationale s’est appliquée à recruter des tireurs sportifs dont l’ancien champion olympique Franck Dumoulin, aujourd’hui, le dispositif est ouvert à toutes les disciplines.

Cette convention a aussi des objectifs internes. La police nationale entend ainsi remettre le sport au cœur du métier de policier.

La direction nationale considère que l’activité physique a été un peu marginalisée ces dernières années. Pourtant selon Rachel Costard, cheffe de la mission sport « Il faut donner aux policiers les moyens d’être en forme au quotidien, dans leur corps et dans leur tête ».

C’est important aujourd’hui alors que la Police nationale doit affronter la violence et des situations de plus en plus difficile (photo) sur la voie publique.