La fête électro pour célébrer la fin des Jeux
Paris clôturera ce soir un mois et demi de fête avec la cérémonie des Jeux Paralympiques. Pour l’occasion, la partie artistique du spectacle fera place à une grande fête de musique électronique qui va réunir plus de 20 DJ français de premier plan.
La cérémonie de clôture a été imaginé par Thomas Jolly comme « la plus grande boîte de nuit de France ». Le directeur des Cérémonies proposera une programmation dont les icônes de la « French touch » seront tous présents. Le set d’une heure au stade de France mettra en vedette des légendes comme Cassius et Kavinsky (photo), aux côtés de stars telles que Martin Solveig et Ofenbach.
Jean-Michel Jarre, pionnier de la musique électronique, ouvrira et clôturera le spectacle. À 76 ans, le musicien est salué comme la pierre angulaire du genre. Son implication ajoute une touche d’importance historique à l’événement, comblant le fossé entre le passé et le présent de la musique électronique.
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De grands absents tout de même
Si Jarre est présent, d’autres stars de la scène électronique seront absents. On pense au duo Daft Punk qui ne se reformera pas pour l’occasion, à Laurent Garnier ou bien encore Bob Sinclair.
Quant à David Guetta, vexé et déçu de n’avoir pas été invité à la Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, il ne sera pas de la fête également. Il semble que le divorce entre le DJ international et Thomas Jolly soit loin d’être consommé.
La cérémonie de clôture de dimanche vise à repousser encore plus loin les limites artistiques en célébrant la culture rave des années 1980 et 1990. La vasque olympique va s’éteindre et une passation symbolique des pouvoirs à Los Angeles 2028 aura lieu. La maire de Los Angeles Karen Bass fera de nouveau le voyage pour y recevoir le drapeau paralympique.
Tony Estanguet, l’organisateur en chef, a souligné que la cérémonie rendrait hommage aux athlètes qui ont brillé tout au long des Jeux. « L’idée, c’est de finir par une grande fête qui évitera les larmes de ceux qui pourraient se dire ‘merde, c’est fini' », a-t-il remarqué. « Non, on va faire une fête et puis lundi, on sera peut-être déçu parce que ce sera vraiment fini ».