Le changement climatique a provoqué une augmentation rapide des températures mondiales, entraînant des épisodes de chaleur plus fréquents et plus graves. C’est un risque pour de nombreux paralympiques qui doivent prendre des précautions en amont des compétitions.

Selon le rapport Ring of Fire II, Paris a vu ses températures estivales moyennes augmenter de 3,1 degrés depuis la dernière fois qu’elle a accueilli les Jeux en 1924. De fait, les athlètes souffrant de pathologies telles que des amputations, des lésions de la moelle épinière, une sclérose en plaques ou une paralysie cérébrale sont particulièrement vulnérables à la chaleur.

Pendant l’exercice, le corps humain libère 75 à 80 % de son énergie sous forme de chaleur. Cependant, certains athlètes paralympiques ont du mal à dissiper cette chaleur en raison d’une capacité réduite à transpirer. Cela peut entraîner une augmentation plus rapide de leur température corporelle par rapport aux athlètes valides.

Les amputés, par exemple, ont une surface plus petite pour évacuer la chaleur, et l’accumulation de sueur dans les alvéoles de leurs prothèses peut entraîner des ampoules, des problèmes de peau et de l’inconfort.

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Hausse des températures, une préoccupation majeure

Les dangers de la chaleur ne sont pas nouveaux dans le sport, avec de nombreux cas d’athlètes s’effondrant en raison de températures extrêmes, entraînant parfois des conséquences fatales. Le comité international olympique et par conséquent le Comité international paralympique se penchent sur la question.

Alors que le changement climatique continue de prolonger la durée et l’intensité des vagues de chaleur, les athlètes paralympiques doivent apprendre à relever ce défi en s’entraînant dans un environnement chaud afin de s’acclimater à la chaleur. On verra prochainement s’étendre dans les centres d’entraînement, des thermos-rooms. Des lieux qui permettent aux sportifs de s’entraîner dans des conditions éprouvantes (35 à 40°) afin d’habituer le corps. Cette salle est également une utile pour la recherche, afin de comprendre comment fonctionne le corps humain en situation d’effort en pleine chaleur.

Pour maintenir des niveaux de performance optimaux, les paralympiens doivent donc s’acclimater à la chaleur, suivre un entraînement de qualité et utiliser auparavant des stratégies de refroidissement telles que le pré-refroidissement pour gérer leur température corporelle pendant la compétition.