J-2 : Une nouvelle session à l’automne ?

À deux jours d’organiser les Jeux de Paris 2024, la France pouvait subir une humiliation à l’issue de la deuxième journée de la session du CIO qui doit décider de l’attribution des Jeux d’hiver de 2030 et 2034. Finalement, il n’y aura pas de nouveau vote, mais un ultimatum.

 

La session du CIO pourrait décider de repousser la décision d’attribuer les Jeux d’hiver de 2030 aux Alpes françaises en raison de l’absence de garanties nationales.

 

Si à terme, le pays devrait obtenir les Jeux, faute de concurrents, la décision pourrait être repoussée aux calendes grecques, plus sûrement à l’automne en raison de la politique intérieure française. En effet, la dissolution de l’Assemblée nationale et de fait, l’absence d’un nouveau gouvernement risque de gâcher la journée.

 

Pour valider l’obtention des Jeux, la France doit fournir au CIO deux documents qu’elle n’est pas en mesure de fournir.
Le premier concerne la garantie de livraison des Jeux, qui doit être signée par le Premier ministre dont le pays est actuellement privé. L’autre document, c’est la « contribution de partenariat au budget d’organisation » entre l’État et les deux régions Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

Le président du CIO,Thomas Bach a aussi laissé planer la possibilité d’une approbation partielle dès ce jour, mais rien n’indique que les membres du CIO le suivront.

Une chose est sûre, trois membres seront les premières à faire entendre leur différence. Il s’agit des membres suédoises que sont Gunilla Lindberg, Frida Hansdotter et Petra Sorling, dont le pays a été débouté pour l’organisation des Jeux d’hiver 2030, précisément en raison de l’absence des garanties de l’état. Pourtant le pays jouissait d’un très bon dossier.

Dernière minute : e’est fait, mais sous réserve comme convenu !

Les Alpes françaises accueilleront les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030. La décision a été prise aujourd’hui par les membres du CIO lors de la 142e Session réunie à Paris. Leur vote reste subordonné au dépôt de la garantie de livraison des Jeux dans les délais fixés par la commission exécutive du CIO compte tenu du contexte politique actuel en France.

 

La réception de cette garantie doit intervenir d’ici le 1er octobre 2024, dernier délai.

 

En revanche, Salt Lake-Utah a obtenu les Jeux d’hiver 2034 sans coup férir. Il a longtemps que les Américains ont présenté toutes les garanties sportives, financières et institutionnelles à l’obtention des Jeux.

La technologie britannique au service de la France

Les autorités françaises ont choisi de déployer une technologie anti-drone et des chiens renifleurs de la Royal Air Force britannique pour soutenir les opérations de sécurité des Jeux olympiques de Paris. Cette opération « inédite » est trois fois plus importante que celle des Jeux de Londres en 2012.

Plus de 40 pays ont fourni 1 700 policiers pour renforcer la police française.

 

Les autorités françaises se préparent à lutter contre un niveau sans précédent de cybermenaces, notamment des organisations criminelles, des acteurs étatiques comme la Russie qui cherchent à perturber les Jeux, des « hacktivistes » idéologiques, voire des attentats.

 


Une grâce qui n’a rien de définitif

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel de la décision rendue en mai dernier par la Fédération internationale d’escrime (FIE) afin de blanchir la fleurettiste française Ysaora Thibus, contrôlée positive à l’ostarine en début d’année à Paris.

L’athlète guadeloupéenne a toujours clamé son innocence et affirmé avoir « été exposée par contamination », malgré elle, à ce produit généralement utilisé pour augmenter la masse musculaire.

 

Cet appel ne remet pas en question sa participation aux Jeux mais elle pourrait priver la France d’une médaille au fleuret par équipe si toutefois l’appel était retenu en septembre prochain au moment de son examen.

 


Un syndicat des aéroports de Paris menace de faire grève vendredi

Le syndicat représentant ADP, l’opérateur des aéroports parisiens menace de faire grève vendredi, le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux entre 5 heures du matin et le lendemain 7 heures.
Vendredi étant le jour de la cérémonie d’ouverture, aucun vol civil ne sera autorisé dans un rayon de 150 kilomètres de Paris entre 18h30 et minuit. Cela limiterait l’impact potentiel de la grève.
La grève fait suite à la demande du syndicat Force ouvrière (FO) d’augmenter une prime convenue la semaine dernière de 300 € à 1 000 €, ainsi que d’autres augmentations de salaire.

L’avertissement de FO intervient alors que des syndicats représentant les pilotes et le personnel de cabine d’Air France doivent également faire grève cette semaine pour protester contre le projet de quitter Orly, l’un des trois aéroports de la capitale.

 


Jamais sans ma clim

Les athlètes et les équipes veulent se sentir bien au Village olympique. Suite à la décision des organisateurs de ne pas installer de climatisation dans le village, plusieurs équipes ont apporté leur propre équipement supplémentaire à Paris.

La raison invoquée par les organisateurs pour ne pas installer de climatisation est de construire le village olympique avec l’objectif de réduire l’empreinte carbone. Des rafraichisseurs sont installées pour refroidir les chambres. Cela est suffisant pour certains, mais d’autres, dont la Finlande, le Mexique, les États-Unis et l’Espagne l’ont trouvé insuffisant et ont décidé d’apporter leur propre climatisation aux Jeux.

Les constructeurs du Village assurent que les appartements ont été conçus pour que l’intérieur soit six degrés plus frais que la température extérieure. Selon les organisateurs, la réduction serait d’environ la moitié, soit environ 50 % de moins d’émissions. Cela semblait attrayant, mais pas pour tous.

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