Cette gymnaste russe a montré la voie à toutes les autres générations. Première championne olympique soviétique du concours général à Helsinki 1952, elle est également cinq fois médaillée d’argent à la poutre, aux exercices au sol, au saut de cheval et aux barres asymétriques et par équipe. Dans la foulée, elle remporte une deuxième médaille d’or avec l’équipe russe.

La gymnastique soviétique n’avait jamais participé à de grands tournois internationaux auparavant, et c’étaient les premiers Jeux olympiques auxquels l’URSS participait.

Gorokhovskaya a fait une autre apparition internationale dans le cadre de l’équipe soviétique aux Championnats du monde de 1954, et a ensuite pris sa retraite. Elle a ensuite travaillé comme juge internationale à partir de 1964 et conférencière.

Ignorant ses origines juives dans l’Union Soviétique du moment, Maria Gorokhovskaia décide après la chute du mur, de rejoindre Israël où elle s’est établie en 1990 et où elle a enseigné la gymnastique jusqu’à sa mort.