Ces sportifs qui s’engagent pour la paix

Deux sportifs viennent de faire connaître leur intention de participer à l’aide apportée aux ukrainiens après l’invasion du pays par la Russie.

 

C’est d’abord le cycliste, médaillé olympique allemand Tony Martin (photo ci-dessus) qui a décidé de vendre aux enchères la médaille d’argent qu’il a remportée aux Jeux de Londres 2012 pour collecter des fonds pour les enfants en Ukraine.

Sur son compte Instagram, Tony Martin a exprimé son inquiétude face à la crise croissante. Dans son message, Martin a déclaré qu’il était inadmissible d’accepter la situation en Ukraine après avoir vu les images de familles et d’enfants déplacés.

 

Autre sportif qui a fait le choix de donner sa médaille d’or pour aider les compatriotes, la championne olympique lituanienne Daina Gudzineviciute. Elle vient de faire don de sa médaille d’or remportée à Sydney 2000 en tir sportif à « Stronger Together », une organisation non gouvernementale.

 

Gudzinevicuite, présidente du Comité olympique lituanien, vice-président des Comités olympiques européens et membre du Comité international olympique avait été la première médaillée d’or lituanienne après l’indépendance du pays en 1991.

… ceux qui soutiennent la guerre

En revanche, la Fédération Internationale de Natation (FINA) vient d’engager une procédure disciplinaire contre le Russe Evgeny Rylov.

C’était l’un des huit athlètes russes présents sur scène au stade Luzhniki de Moscou pour un rassemblement pro-guerre, dirigé par Vladimir Poutine, le 18 mars dernier.

 

Le nageur, qui a remporté deux médailles d’or et une médaille d’argent aux Jeux de Tokyo 2020 l’été dernier, estime qu’il est injustement pointé du doigt par la FINA.

Rylov vient également de perdre un contrat de sponsoring avec Speedo pour son apparition au meeting.

 

La FINA a récemment interdit à tous les nageurs russes et biélorusses de participer aux prochains championnats du monde en juin et juillet à Budapest. Il a peu, pourtant, le comité directeur de la Fédération internationale de natation avait approuvé le principe de la neutralité vis à vis des nageurs russes et biélorusses. C’était l’une des rares fédérations à accepter ce principe.

Les temps ont manifestement changé !

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