CASLAVSKA Vera (1942 – 2016) République Tchèque / Gymnastique 🟡7 ⚪️4
Déjà reine des Jeux de Tokyo 1964 où elle remporte trois médailles d’or au concours général, au saut de cheval et à la poutre, Vera Caslavska est de nouveau reine des Jeux de Mexico, quatre ans plus tard.
Cette gymnaste au physique épanoui qui tranche avec les bébés-championnes d’aujourd’hui, remporte quatre médailles d’or individuelles dont celle du concours général. Elle aurait pu réaliser le grand chelem, sans une faute à la poutre qui la prive d’une cinquième médaille d’or.
Pendant ces Jeux, elle épouse son compatriote, l’athlète Odlozil, médaillé d’argent du 1500 m.
Elle multipliera les titres mondiaux et européens remportant dans toute sa carrière plus de 35 médailles d’or. Formé à la pratique des ballets sur glace et à celle de l’opéra de Prague, Caslavska que l’on surnomme « la divine » était considérée comme la plus grande gymnaste de tous les temps.
L’exil, le retour en grâce et le drame
Toutefois, sa fin de carrière gymnique sera difficile en raison de son soutien manifeste au « Printemps de Prague » en 1968. Elle sera privée du droit de voyager à l’étranger et de participer à des activités publiques. Les autorités tchécoslovaques ont refusé de publier son autobiographie et elle à dû s’exiler au Mexique pour exercer le métier d’entraineure.
C’est sur la pression du CIO à la fin des années 1980, qu’elle a été autorisée à revenir dans son pays d’origine pour entraîner et devenir juge de gymnastique.
Après la chute du communisme et la révolution de velours de novembre 1989, le statut de Caslavska s’est considérablement amélioré. Elle est devenue conseillère du président Havel pour les sports et les affaires sociales, puis présidente du Comité olympique Tchèque avant de rejoindre le CIO.
Son mari, Joseph Odlozil, dont elle était divorcée sera victime d’un parricide en 1993. Profondément meurtrie par cette affaire, Vera Caslavska tombera en dépression pendant de nombreuses années et mourra d’un cancer en 2016.
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