Les avions ne pourront pas décoller ni atterrir depuis les aéroports d’Orly, Roissy et le Bourget le soir de la Cérémonie d’ouverture, le 26 juillet 2024. Cela concerne bien évidemment les gros porteurs, mais également tous les petits avions de tourisme. L’interdiction concerne également les petits aérodromes situés dans un périmètre à 150 km autour de Paris. L’interdiction durera de 19 heures à minuit.

Par ailleurs, la préfecture de la région Ile de France précise que la circulation des bateaux sur la Seine sera interrompue pendant une semaine sur la portion allant d’Austerlitz à Bir-Hakeim. La préfecture indique que « Le déroulement sur la Seine de la cérémonie d’ouverture intervient dans un cadre exceptionnel. Son organisation impose de prendre des mesures pour tenir compte de ce cadre singulier ».
Les plus affectés seront les bateaux mouches qui utilisent principalement ce périmètre. D’ores et déjà, les compagnies qui empruntent le fleuve ont donné leur accord. D’ailleurs la plupart ont obtenu une compensation financière en échange de l’utilisation de leurs bateaux pour le défilé des délégations.

L’exemple de Tokyo

Si les mesures prises peuvent apparaître sévères pour certains, elle ne sont rien à côté de celles qui avaient été prises à Tokyo, il y a deux ans.
Les autorités avaient fermé La Baie de Tokyo, une anse de 1300 km2 autour de laquelle se concentrent les villes de Tokyo, Yokohama et Kawasaki et Chiba et cela pendant toute la durée des Jeux, soit 2 mois. Habituellement 300 navires la sillonnent chaque jour.

Par ailleurs, le survol des avions était interdit autour des sites olympiques et paralympiques pendant les Jeux. La zone d’exclusion aérienne couvrait un rayon d’environ 3 kilomètres des sites et était étendue à un rayon de 46 kilomètres du stade national pendant les cérémonies.