Une appendicite bien mal venue

Aux Jeux, un adage populaire affirme que l’important serait d’y participer ! Le nageur américain Dick Roth aurait pu y ajouter… coûte que coûte !

 

Recordman du monde depuis trois mois du 400 m quatre nages, il est à Tokyo 1964 pour la quête de l’or dans sa discipline. Hélas pour lui, une violente crise d’appendicite le torture trois jours avant l’épreuve. Les chirurgiens souhaitent l’opérer en urgence.

Dick Roth refuse l’opération car il veut absolument disputer la finale.

 

Les parents de Roth qui sont au Japon interviennent à leur tour et conclu un accord. Finalement Dick Roth participe au 400 mètres quatre nages à condition que les médecins puissent surveiller les niveaux d’infection de Dick.

 

 

Le matin de la finale, épuisé par le manque de sommeil et affaibli par la soirée arrosée de la veille, il reste allongé dans son lit tandis que son colocataire et principal rival, Carl Robie, somnole à proximité.

 

C’est alors qu’à la radio, les journalistes commentent avec force admiration, la victoire d’un de ses compatriotes Billy Mills, qui venait de remporter une médaille d’or en athlétisme sur le 10.000m, Mills issu de la communauté Sioux. Roth s’est alors senti invincible, prêt à en découdre. Ce sera la course de sa vie.

Il a réussi son pari et remporté la médaille d’or individuelle, tout en améliorant de nouveau le record du monde de 3 secondes. Dick Roth avait dix-sept ans. Deux semaines plus tard, les médecins ont retiré son appendicite.

Quant à lui, il se rappelle : « J’ai nagé hors de mon esprit, je ne m’en suis plus jamais approché ».

 

Il s’est ensuite inscrit à l’Université de Stanford et après avoir remporté plusieurs titres NCAA (le championnat universitaire américain), puis il a abandonné la natation a à peine 19 ans.

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