Comité olympique ZIMBABWE (ZIM) : 🟡3 ⚪️4 🟠1

L’ancienne colonie britannique de Rhodésie du Sud, devenue Rhodésie en 1965, a accédé à l’indépendance en 1980, l’année des Jeux de Moscou, pour devenir la République du Zimbabwe. Pourtant, huit ans auparavant, la Rhodésie avait été invitée à participer aux Jeux de Munich 1972. Les pays africains ne l’entendaient pas de cette oreille.

 

En effet, deux ans auparavant, le CIO avait décidé de voter l’exclusion de l’Afrique du Sud du mouvement olympique en raison de sa politique d’apartheid, les autres pays africains ne comprenaient pas l’invitation faites à la Rhodésie à qui les mêmes reproches étaient faits. Pourtant, les Rhodésiens pensaient être conformes à l’esprit olympique en présentant aux Jeux une équipe multiraciale. Mais ce n’était qu’une façade. C’est ainsi que quatre jours avant le début des Jeux de Munich, les Rhodésiens ont dû plier bagage.

Moscou 1980, une entrée fracassante

Finalement, en 1980, après que la majorité noire ait accédé au pouvoir, le Zimbabwe va enfin pouvoir participer aux Jeux.

Le hasard et la chance vont permettre à cette nation de rapidement faire connaître le nouveau nom du pays à la planète entière. Il se trouve que six des pays participants au tout premier tournoi de hockey sur gazon féminin boycottent les Jeux de Moscou 1980. Du coup, cinq nations sont repêchées, dont le Zimbabwe.

Les demoiselles africaines pourtant sélectionnées à la hâte et arrivées à Moscou une semaine avant le début de la compétition, se sont imposées presque à la surprise générale (photo).

 

C’est l’une des rares médailles d’or zimbabwéennes, mais ce n’est pas la seule. Ainsi, la nageuse Kirsty Coventry a remporté sept médailles à Athènes 2004 et Pékin 2008, dont deux en or. Elle est aujourd’hui l’une des membres les plus influentes du CIO après avoir présidé la commission des athlètes.

Enfin, retenons que le pays a présenté un athlète aux Jeux d’hiver de Sotchi 2014. Il s’agissait d’un biathlète, né et vivant en Autriche.

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