WILLIAMS Percy (1908 – 1982) Canada / Athlétisme 🟡2

C’est le meilleur sprinter des Jeux d’Amsterdam 1928 lorsqu’il s’impose sur 100 et 200 m. Après sa victoire sur 100 m, il devra patienter de longues minutes avant de recevoir sa médaille d’or car le préposé au protocole ne trouve pas l’hymne et le drapeau de son pays.

Percy Williams s’était révélé lors de ces Jeux après avoir gagné les sélections canadiennes. Il était d’autant plus méritant qu’il avait traversé son pays de Vancouver à Montréal en auto-stop pour y participer.Il battra quelques mois plus tard le record du monde du 100 m avant d’en être détrôné au milieu des années 1930 par Jesse Owens.

Mais Williams n’était pas à un exploit près. Enfant, il souffrait de rhumatismes et on le disait condamné pour le sport.

Un destin cruel

Après son élimination aux Jeux olympiques d’été de Los Angeles 1932 en quart de finale, Williams a pris sa retraite sportive et commencé une carrière d’agent d’assurance.

Il a ainsi donné ses deux médailles d’or des Jeux olympiques au Hall of Fame du sport de Colombie-Britannique, déclarant qu’il souhaitait qu’elles soient vues de tout le monde. Deux semaines plus tard, elles sont volées.

 

Amer, malade, il refusera de se rendre aux Jeux de Montréal 1976 où il avait été invité. Quelques années, plus tard, il s’est suicidé avec une arme dont on lui avait fait cadeau en 1928 pour le récompenser de ses titres olympiques.

 

Une biographie a été écrite sur ce champion exceptionnel et largement oublié depuis. Elle est l’œuvre de Samuel Hawley et s’intitule : I just ran : Percy Willimas, world’s fastets human – Je voulait juste courir – Percy Willimas, l’homme le plus rapide du monde.

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