Le Qatar ne renonce pas aux Jeux de 2032

Bien que Brisbane ait été désigné comme hôte préféré du CIO, il y a 15 jours, le Comité Olympique du Qatar (COQ) entend rester en dialogue avec le CIO pour les Jeux Olympiques de 2032. Les Qatariens veulent réitérer leur engagement à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques. Ils viennent de le dire au moment où débute aujourd’hui une compétition internationale de beach-volley qui a fait couler beaucoup d’encre.

Le Qatar ne souhaitait pas que les joueuses de beach-volley évolue en bikini lors de la compétition internationale. Des joueuses allemandes avaient alors fait savoir qu’elles n’y participeraient pas. Après un temps de polémique, tout est rentré dans l’ordre et la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) a indiqué qu’aucune restriction concernant la tenue des joueuses ne seraient imposées.

 

La capitale du Qatar avait ciblé les Jeux olympiques et paralympiques de 2032 comme le prochain événement majeur qu’elle souhaitait organiser. Elle avait accueillie récemment la Coupe du monde 2022 et venait de se voir décerner les prochains Jeux asiatiques de 2030.

Le Qatar ne renonce pas

Malgré le revers, le président du COQ, Sheikh Joaan (photo) a révélé que l’organisation continuerait à travailler avec la commission des futurs hôtes. Cette commission a été créée en 2019 pour identifier et recommander des sites pour les Jeux et entamer un dialogue avec les pays potentiels.

 

« Accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques 2032 reste notre ambition ultime. À 11 ans des Jeux, nous espérons avoir l’occasion de discuter de nos plans avec la Commission… et de développer davantage notre candidature, avant qu’une décision finale ne soit prise ».

 

 

Une décision qui pourrait être prise lors du congrès olympique qui précédera les Jeux de Tokyo 2020.

 

Le président du COQ pense également que le Qatar est dans la droite ligne de l’Agenda Olympique 2020+5. C’est la nouvelle feuille de route du Comité International Olympique pour les 5 prochaines années. Elle englobe le dernier mandat de Thomas Bach, le président de l’organisation.

« Nous sommes convaincus que nous pouvons démontrer comment les Jeux au Qatar entreraient dans l’histoire, en offrant un héritage sans précédent à notre région et au Mouvement olympique. » Selon la candidature qatarienne, 80% des sites utilisés seraient déjà existants.

 

Un pays qui souffre néanmoins d’une mauvaise réputation en matière de respect des droits humains. On se rappelle la souffrance des migrants venus travailler sur les sites de la coupe du Monde.

Une commission des futurs hôtes, souveraine

Brisbane est devenue il y a 15 jours, la première ville à devenir une candidate privilégiée pour les Jeux Olympiques d’été 2032. Cela s’est décidé dans le cadre du nouveau processus du CIO pour la sélection de l’hôte.

 

Cette commission est désormais souveraine pour établir son rapport. Ce processus est destiné à ne plus permettre comme auparavant à opposer les villes candidates pendant de longs mois. Pour au bout du compte n’en élire qu’une, sept ans avant les Jeux.

 

L’ancien système d’enchères créait « trop ​​de perdants » parmi les villes hôtes rejetées, selon Thomas Bach. Elles dépensaient souvent des millions de dollars pour promouvoir leur campagne et parfois n’allaient pas au bout. C’est pour cela que dès qu’un pays ou une ville aujourd’hui fait acte de candidature, la commission des futurs hôtes prend en charge son dossier et l’évalue.

 

Dans le cas des Jeux de 2032, l’Inde, l’Indonésie, la Chine, l’Allemagne et la Hongrie avaient également exprimé leur intérêt pour l’organisation des Jeux en 2032 en plus du Qatar. La plupart ont compris qu’ils avaient d’ores et déjà perdu la partie et qu’ils devaient se préparer éventuellement pour 2036.

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