PICTOGRAMMES OLYMPIQUES – Institution

Lors des Jeux olympiques de Tokyo 1964, les organisateurs sont confrontés à un casse-tête. En dehors du Japon, personne ne parle japonais. Comment vont-ils s’y prendre pour que le programme des épreuves olympiques soit compréhensible de tous ?
Les Japonais, qui ont inventé le manga en 1902, ont alors une idée géniale. Pourquoi ne pas se servir de petits dessins, des pictogrammes pour remplacer les mots et constituer un langage universel ?

Pour les Jeux de Munich 1972, le graphiste Gerhard Joksch est parvenu à synthétiser 21 sports avec quelques éléments seulement, un cercle pour la tête et des lignes droites pour les membres. Ces pictogrammes dureront 15 ans.
C’est ainsi que plus de 30 designers vont mettre au point des séries japonaises entières de symboles graphiques, non seulement pour figurer les disciplines sportives, mais aussi tous les services proposés aux spectateurs et touristes.
Lors de certaines éditions des Jeux, des dessins illustrant les sports étaient déjà apparus dans l’univers olympique. Cette fois, il s’agissait de créer des symboles schématiques compréhensibles de tous. Les pictogrammes olympiques étaient nés.
Désormais chaque édition des Jeux propose ses propres séries de pictogrammes. Conçus par des professionnels, formés à la communication et au graphisme, ils sont réalisés par les Comités d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) et approuvés par le Comité international olympique (CIO) ainsi que par les Fédérations internationales de sport (FIs).
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