Ce nageur hongrois, spécialiste du papillon s’est distingué très jeunes aux Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires d’où il ramène 3 médailles d’or et une d’argent. Il devient alors un phénomène de la natation mondiale.

Mais c’est dans sa piscine de Budapest, lors des Championnats d’Europe de 2021, qu’il se distingue au plus haut niveau avec le titre sur 200 mètres papillon. Les espoirs placé en lui se concrétisent.

Aux Jeux olympiques de Tokyo, il a terminé 5e en tant que membre du relais 4 × 100 mètres, il s’impose en individuel sur le 200 mètres papillon établissant un nouveau record olympique. Au 100 mètres papillon, il s’incline derrière Caeleb Dressel, alors intouchable.

Comme celui qui l’a battu à Tokyo, Milak déclare forfait pour les Championnats du monde 2023, invoquant des problèmes de santé mentale et d’épuisement physique. Il reçoit le soutien de ses entraîneurs et de ses coéquipiers, ce qui l’a aidé à prendre sa décision.

Milak est arrivé à Paris 2024 en pleine confiance après une préparation séparée de l’équipe nationale de natation. De fait, il n’a pas pu nager les relais. Lors du 200 m papillon, décidé à conserver son titre, il a mené jusqu’à 150 mètres en finale, avant d’être dépassé par le Français Léon Marchand, qui a également battu le record olympique de Milák. Il finira par se rattraper en finale du 100 m papillon, où il remporte son deuxième titre olympique devant deux nageurs canadiens, Joshua Liendo et Ilya Kharun.

Milák est devenu le troisième dans l’histoire de la natation hongroise, après Krisztina Egerszegi et Tamás Darnyi, à remporter des médailles d’or à deux Jeux olympiques différents.