L’ONU adopte la trêve olympique

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté une trêve olympique qui restera en vigueur pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin 2022. La résolution baptisée « Construire un monde pacifique et meilleur à travers le sport et l’idéal olympique » a été officiellement déposée devant l’Assemblée générale de New York et adoptée par consensus.

 

Cette trêve appelle « tous les États membres à coopérer avec le Comité international olympique (CIO) et le Comité international paralympique (IPC) dans leurs efforts pour utiliser le sport comme un outil pour promouvoir la paix, le dialogue et la réconciliation dans les zones de conflit pendant et au-delà de la période des Jeux Olympiques et Paralympiques ».

 

La trêve débutera sept jours avant le début des Jeux olympiques d’hiver, le 4 février et s’achèvera sept jours après la fin des Jeux paralympiques.

Une trêve adoptée sans enthousiasme

Le texte de la résolution « souligne l’importance de la coopération entre les États membres pour mettre en œuvre collectivement les valeurs de la Trêve olympique dans le monde, et souligne le rôle important du Comité international olympique, du Comité international paralympique et des Nations Unies à cet égard ».

 

Le président du CIO, Thomas Bach, n’a pas pu se rendre à New York pour demander l’adoption en personne en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19. Il a assisté à l’assemblée depuis le siège de l’organisation à Lausanne (photo ci-dessus).

 

Son discours devant l’assemblée a été prononcé par Luis Alberto Moreno (photo), membre du CIO en Colombie et observateur permanent du CIO auprès de l’ONU depuis 2019.

 

Le CIO a été vivement critiqué pour avoir attribué les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2022 à Pékin, la capitale chinoise.

 

On sait que le bilan de la Chine en matière de droits de l’homme et notamment le traitement des minorités dont les musulmans ouïghours du Xinjiang ont été fortement remis en question. Il est également reproché à la Chine sa gouvernance à Hong Kong et au Tibet. Ce sont ces aspects qui incident plusieurs pays occidentaux a envisager un boycott diplomatique des Jeux de Pékin.

La controverse concernant la joueuse de tennis Peng Shuai a également accru la pression sur le CIO et la Chine.

 

Au final, la résolution a été adoptée par 173 des 193 États membres.

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