Tandis que le sport français a l’ambition de faire partie des cinq meilleures nations mondiales lors des Jeux olympiques de Paris 2024 avec son plan lancé en début de semaine et baptisé « Ambition Bleue », le sport Universitaire français lui aussi se dit « en route pour 2024 ».

L’objectif des deux projets est complémentaire. D’un côté, il vise les sportifs de haut niveau, parmi lesquels de nombreux étudiants, de l’autre, il vise à inciter l’ensemble des étudiants à s’adonner à une pratique sportive.

Dans le plan « Ambition Bleue », 400 athlètes français devraient rejoindre un «Cercle de haute performance» et bénéficier d’un niveau de soutien renforcé.

La Grande-Bretagne avait mis en œuvre un projet comparable (… mais beaucoup plus tôt) qui avait porté ses fruits dès les Jeux de Pékin 2008 où les britanniques avaient obtenus 19 médailles d’or, puis 29 à Londres et encore 27 médailles d’or à Rio 2016, se hissant systématiquement parmi les trois meilleures nations, alors qu’ils était 11ème au classement des médailles en 2004 à Athènes avec seulement 9 médailles d’or.

Les promoteurs du projet observent que les Français obtiennent autant de médailles que d’autres grandes nations européennes, mais que ces nations, collectionnent davantage de médailles d’or, les seules dont on se souvient.

Un plan U moins élitiste, mais tout aussi essentiel

L’équipe de France Universitaire de Judo

Le plan de la Fédération française du sport universitaire (FFSU) est plus modeste en terme de moyens, mais tout aussi ambitieux. Il vise à bâtir une société plus sportive, plus citoyenne et plus inclusive.

C’est le sens de cette campagne baptisée «Sport U en route vers 2024».

Dans le document de référence, le premier élément clé consiste à positionner l’organisation comme un acteur de la mobilisation des jeunes autour des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

Le deuxième élément clé du plan consiste à utiliser Paris 2024 comme un levier pour la promotion et le développement du sport universitaire en établissant des liens avec les membres du mouvement sportif français. Elle entend impliquer des étudiants, des diplômés, des bénévoles, des dirigeants, des associations sportives, des professeurs d’éducation physique, des élus et des ligues.

Il y a aujourd’hui un peu plus de 2,5 millions d’étudiants en France, autant dire que ce projet est loin d’être négligeable, il apparaît même essentiel.