Thomas Bach, président du CIO s’est rendu à Madrid en cette fin de semaine afin de visiter le premier centre sportif pour les réfugiés du monde entier. Situé à Getafe dans la banlieue de Madrid, ce centre porte le nom de son promoteur, Alejandro Blanco, le président du Comité olympique espagnol (COE).

Il a pour vocation de permettre aux réfugiés d’où qu’ils viennent, depuis un an maintenant, leur développement personnel et leur intégration dans la société par le sport.

A cette occasion, le président du CIO (au centre sur la photo) qui est également président de l’Olympic Refuge Foundation (ORF) s’est engagée à offrir aux jeunes déplacés un plus grand soutien par le sport.

Un nouveau protocole d’accord a été signé à Madrid au siège du COE en compagnie de Filippo Grandi, le Haut-Commissaire de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) (5ème à gauche).

Une réunion à laquelle participait le nouveau membre espagnol du CIO, l’ancien basketteur international Pau Gasol. (3ème à droite)

C’est ainsi que l’accord signé pour quatre ans vise à assurer un accès au sport à un million de réfugiés. Dès 2022, en marge de l’aide prévue à la Jordanie et au Burkina Faso, le projet va se déployer en Ukraine en réponse aux millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays par la guerre en cours.

L’ORF récompensé

Selon l’ORF depuis sa fondation en 2017, 85.000 jeunes touchés par le déplacement, 800 entraîneurs ont été formés dans le cadre de programmes répartis dans 10 pays. Pour le président du CIO, Thomas Bach ce travail est essentiel.

« Nos partenaires du HCR nous ont dit à plusieurs reprises que chaque fois qu’ils demandent aux réfugiés ce dont ils ont le plus besoin après la nourriture et un abri, la réponse est presque toujours le sport. Parce que le sport, c’est bien plus qu’une activité physique, c’est l’autonomisation.

L’ORF et l’équipe olympique des réfugiés qui a participé aux Jeux de Rio 2016 pour la première fois, ont reçu la semaine dernière le prix Princesse des Asturies pour le sport 2022.

L’honneur vise à « contribuer à exalter et à promouvoir les valeurs scientifiques, culturelles et humanistes qui font partie du patrimoine universel de l’humanité « . Ce prix est financé par la Principauté des Asturies détenue par les héritiers de la Couronne d’Espagne.