Le CNOSF annonce le retour de Brigitte Henriques
La présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Brigitte Henriques, devrait diriger une réunion au CNOSF mardi prochain (13 décembre) pour la première fois depuis son arrêt de travail il y a près de deux mois. En coulisse, certains se préparent à sa succession.
Dans une interview au journal l’Équipe, la secrétaire générale du CNOSF, Astrid Guyart chargée en l’absence de Brigitte Henriques d’assurer l’administration du paquebot France Olympique avec les deux vice-présidents Jean-Pierre Siutat et Sébastien Poirier, ainsi que le trésorier Michel Caillot, a tenu à rassurer : « La Présidence n’est pas vacante et le CNOSF n’est pas au point mort, il avance sur les dossiers ».
C’est ainsi qu’un rassemblement de représentants des instances dirigeantes du sport français se réunira demain pour discuter de la situation.
De son côté, Brigitte Henriques aurait présidé une réunion de hauts responsables de l’institution par liaison vidéo la semaine dernière.
On rappelle que la présidente du CNOSF est en arrêt maladie depuis la mi-octobre à la suite d’un différend de longue date avec son ancien secrétaire général Didier Seminet, qui a été limogé depuis.
Henriques a accusé Seminet de « violence psychologique ». Elle a porté plainte contre lui. En retour, l’ancien secrétaire général a lui aussi porté plainte contre Henriques, plus récemment, pour « dénonciation calomnieuse ».
Des jours comptés ?
Quoiqu’il en soit, la situation d’intérim ne peut pas durer éternellement à moins de deux ans des Jeux de Paris 2024 pour lesquels le CNOSF joue un rôle essentiel. « La situation doit être régularisée », a déclaré le président de la Fédération française d’athlétisme, André Giraud, toujours au journal L’Équipe. « Vous ne dirigez pas une institution comme celle-là avec quatre personnes. En début d’année prochaine, il faut qu’on ait un vrai patron. »
C’est ainsi que le médaillé d’or de saut d’obstacles à Séoul 1988, Pierre Durand, ancien président de la Fédération Française d’Équitation et le président de la Fédération française d’escrime, Bruno Gares se sont l’un et l’autre manifestés pour être candidat à la fonction.
Le Comité international olympique (CIO) a déclaré qu’il « encourage les parties concernées et les instances compétentes du CNOSF à résoudre les problèmes dans les meilleurs délais et dans le respect des statuts du CNOSF ».
Enfin, Brigitte Henriques a insisté sur le fait qu’elle n’entendait pas démissionner de son poste et pense qu’elle bénéficie d’un soutien suffisant au sein de l’institution du sport français. Les prochaines semaines devraient nous éclairer sur ce point.