L’affaire des nageurs chinois refait surface

L'affaire des nageurs chinois refait surface Selon l’équipe éditoriale de la chaîne allemande ARD, l’Agence mondiale antidopage (AMA) « cherche

L’affaire des nageurs chinois refait surface

Selon l’équipe éditoriale de la chaîne allemande ARD, l’Agence mondiale antidopage (AMA) « cherche à démasquer les lanceurs d’alerte qui ont transmis des informations sur des cas présumés de dopage en Chine ». Une méthode qui est contestée par des associations de droit de l’homme.

 

L’Agence mondiale antidopage (AMA) critiquée par l’Agence antidopage américaine (USADA) pour n’avoir retenu aucune sanction dans le cas présumé de dopage chinois avant les Jeux de Tokyo 2020, mène une enquête.

L’opération baptisée « Puncture » vise à identifier les lanceurs d’alerte qui auraient prévenu la chaîne allemande ARD, qui a révélé l’affaire. L’AMA a perdu une grande partie de sa crédibilité en raison des révélations d’ARD en 2024. 

 

Le reportage indiquait que le contrôle a été effectué alors que 23 nageurs participaient à une compétition dans la province du Hebei, en Chine, et que la substance détectée était la trimétazidine (TMZ). Cette drogue est interdite par l’Agence mondiale antidopage (AMA) depuis 2014.

L’Agence chinoise antidopage (CHINADA) avait pointé une contamination alimentaire comme la cause involontaire de la consommation du modulateur métabolique. La contamination alimentaire est précisément la cause qui permet d’éviter une suspension en cas de contrôle positif.

De fait, les nageurs n’ont finalement pas été sanctionnés par l’Agence chinoise antidopage (CHINADA), et l’AMA n’a pas interjeté appel après avoir approuvé les conclusions de la CHINADA. Selon ses investigations, des traces de TMZ ont été trouvées dans des récipients à épices de la cuisine de l’hôtel et dans le système d’évacuation d’eau.

Peu de chance d’obtenir satisfaction

Depuis le départ de l’affaire, l’Agence américaine antidopage (USADA) conteste ces conclusions. Depuis, un bras de fer l’oppose à l’AMA. En signe de protestation, le gouvernement américain a retenu sa contribution de 3,6 millions de dollars à l’AMA pour 2024 et n’a rien versé en 2025.

 

Les organisations de défense des droits humains critiquent vivement cette opération « Puncture » menée par l’AMA. Elle se défend en déclarant que l’enquête a « été commandée par sa Commission des athlètes », mais la méthode est suspecte. Si l’ARD dévoile l’identité de ses lanceurs d’alerte, elle pourrait les mettre en danger. Les gouvernements ne tolèrent généralement pas ce genre de comportement. L’article mentionnait que l’Unité d’intégrité de l’athlétisme avait été contactée par l’AMA au sujet de ce cas et « avait refusé tout échange d’informations ». 

Il est probable que la chaîne allemande va en faire autant.

 

On rappelle que, parmi les athlètes impliqués, 13 ont concouru à Tokyo 2020 et trois d’entre eux ont été champions olympiques : Zhang Yufei, (photo) vainqueur du 200 mètres papillon, ainsi que Yang Yunxuan, vainqueur du 200 m et Wang Shun, qui a participé au relais 4 x 200 m nage libre.

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