La France place forte de l’E-sport pendant Paris 2024

Il l’avoue lui-même dans une interview avec le média spécialisé The Big Whale : « Même si ce serait mentir de dire que j’étais un joueur très actif, je fais partie d’une génération qui a grandi avec les jeux vidéo – et qui comprend ce que cela représente en termes de culture, notamment pour notre jeunesse ». Les propos sont d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, au terme de laquelle, il a été reconduit à la tête de l’état français pour les 5 prochaines années.

 

C’est ainsi que le président français marque son intérêt pour rassembler à la fois la communauté sportive internationale à Paris 2024 et celle de l’esport pendant la même période. « C’est un atout français dans le monde d’aujourd’hui : nous sommes l’une des grandes nations du jeu vidéo, reconnue dans le monde entier pour la richesse de ses œuvres, la qualité de sa formation et le dynamisme de son industrie ». Et le président français d’aller plus loin et déclarant qu’il voulait faire de la France « le pays des jeux vidéo ».

Un secteur de pointe

La France recense une cinquantaine d’entreprises de jeux vidéo parmi lesquels quelques multinationales installé sur le territoire comme Atari, Microsoft, Sony, EA, Nintendo et Walt Disney, mais aussi des éditeurs français reconnus internationalement comme Ubisoft. La petite boite bretonne à l’origine compte aujourd’hui 18.000 salariés dans le monde et c’est un poids lourd du secteur avec Gameloft et ses 4600 salariés.

 

Ajoutons que la France dispose également de nombreuses équipes d’E-sport comme Team Vitality, PSG Esports et Karmine Corp.

 

« Nous avons, à cet égard, une opportunité historique : celle des Jeux olympiques de 2024 », a déclaré Emmanuel Macron. « A nous d’en profiter pour faire le lien entre les Olympiades des deux mondes en accueillant cette année-là les plus grands événements sportifs du monde : un CS:GO majeur (Counter Strike), le World Championship de League of Legends, et l’International de Dota 2 ».

 

La France n’a pas encore obtenu les droits d’hébergement pour l’une des trois grandes compétitions de jeux mentionnées par le président français, mais elle y travaille.

Le CIO apportera son aide

Une chose est sûre, le président français bénéficiera de la bienveillance du Comité International olympique (CIO) qui envisage créer son premier festival spécifique à Singapour, l’an prochain. Le CIO s’est lentement impliqué dans le monde de l’esport, mais il en a fait une des priorités du nouvel agenda olympique 2020+5.

 

C’est ainsi qu’il a organisé la série virtuelle olympique (OVS) en prévision des Jeux olympiques d’été de Tokyo 2020.

 

L’e-sport n’est pas encore discipline olympique, mais il s’en approche. Le sport figurera en tant que sport officiel aux Jeux asiatiques cet été, après avoir été présenté comme sport de démonstration aux Jeux asiatiques de 2018. Les championnats du Commonwealth E-sports se tiendront également en conjonction avec les Jeux du Commonwealth 2022 cet été.

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