KOCH Marita (1957) RDA – Allemagne / Athlétisme 🟡1 ⚪️1
Enfant Marita Koch courait déjà plus vite que les garçons de son âge. Dès lors, une carrière athlétique s’ouvrait à elle.
Première athlète à descendre sous les 48 secondes au 400 m, Marita Koch devient championne olympique de la spécialité à Moscou 1980 et vice-championne avec le relais de la RDA. Pendant cette période, elle est imbattable. Elle fait tomber 30 records du monde en plein air et en salle dont celui du 400 m dont elle reste au fil du temps, la détentrice. Le 6 octobre 1985 en effet, Koch a établi le record du monde du 400 m actuel avec 47,60 secondes. Ce temps est toujours considéré comme hors de portée par les meilleures spécialistes actuelles.
Ces records comme ceux de nombreux autres athlètes féminines Est-allemandes, ont longtemps été soupçonnées d’avoir été réalisées avec l’aide de produits améliorant la performance. Toutefois ils n’étaient pas détectables à l’époque. En 1991, deux militants allemands anti-drogue, ont pu sauvegarder plusieurs thèses de doctorat rédigées par des scientifiques travaillant pour le programme de recherche sur la dopage d’état Est-allemand. Le nom de Marita Koch y figure pour l’utilisation de stéroïdes anabolisants.
Moins performante aux Jeux
Aux Jeux toutefois, Koch n’obtiendra qu’une seule médaille olympique individuelle, marquée par la malchance. Ainsi alors qu’elle avait réalisé la meilleure performance sur 400 m aux Jeux de Montréal 1976 lors des séries, une douleur l’empêche de disputer la finale. En 1984, trois semaines avant les Jeux olympiques de Los Angeles, elle égalait son propre record du monde du 400 m, mais le boycott Est-allemand l’empêchait de participer aux Jeux.
Reste que cette réussite, Marita Koch la doit à ses qualités hors norme bien sûr mais aussi à son entraîneur, le célèbre Wolfgang Meïer. Il fut pendant 16 ans son entraîneur avant de devenir son mari sitôt sa carrière athlétique terminée.