J 3 : c’est la fête au Village !

Pendant la durée des Jeux, le Village olympique ressemble à ces campus universitaires où les rencontres sont nombreuses, parfois arrosées et souvent sources de relations sociales plus poussées.
Il faut dire que les jeunes champions qui viennent parfois de sacrifier trois ans à leur préparation olympique éprouvent le besoin de lâcher prise une fois la compétition terminée.
C’est donc une tradition, chaque athlète reçoit au sein du village olympique les moyens de se protéger lors d’éventuelles aventures sexuelles.
À la différence de Tokyo où les athlètes ont perçu leur lot de préservatifs à leur départ du Japon pour cause de Covid, cette année, le COJOP a fait distribuer 200 000 préservatifs masculins, 20 000 préservatifs féminins et 10 000 digues buccales à disposition des participants du village olympique.
Comme toute organisation responsable, elle se doit de privilégier les rapports sexuels protégés.
Et bien sûr, qui dit produits Paris 2024, dit opportunités de promotion de la marque et l’emballage des préservatifs ne fait pas exception et les athlètes s’en amusent beaucoup.
C’est ainsi que les Phryges, les mascottes officielles des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, figurent sur les paquets distribués dans chaque salle. On peut y lire quelques légendes comme « Sur le terrain de l’amour, jouez franc jeu. Demandez le consentement », « Ne partagez pas plus que la victoire, protégez-vous des MST » et « Pas besoin d’être médaillé d’or pour le porter ! ».
Un mélange de légendes ludiques, mais aussi de sobres rappels pour que chacun soit respectueux et prudent pendant les journées d’été olympiques enivrantes dans la ville française de l’amour.
4 journalistes russes indésirables
La tension entre la Russie et tout ce qui touche aux Jeux olympiques reste vive. Désormais c’est la présence des journalistes qui suscite une nouvelle polémique. Avant les Jeux, le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà déposé des plaintes selon lesquelles les journalistes qui avaient demandé une accréditation ne l’avaient pas obtenue.
Lorsque les Jeux ont commencé, l’agence de presse russe TASS a affirmé que quatre journalistes qui couvraient les Jeux olympiques avaient vu leur accréditation retirée. Elle les présente comme des professionnels expérimentés, citant Artyom Kuznetsov, qui a participé à sept Jeux olympiques et n’a jamais reçu de plaintes concernant son travail.
L’agence de presse russe TASS affirme qu’il n’y a aucune explication à cette décision.
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