Comité olympique TURQUIE (TUR) 🟡41 ⚪️26 🟠37
La lutte est de loin le sport olympique le plus populaire en Turquie. Il témoigne de la grandeur passée, un âge d’or aujourd’hui disparu. Mithat Bayrak et son compatriote Mustapha Dagistanli à la fin des années cinquante et plus récemment Hamza Yerlikaya aux Jeux d’Atlanta 1996 se sont brillamment illustrés dans cette discipline.
Dans les deux styles, libre et gréco-romain, les turcs ont remporté 63 médailles dont 29 en or. Ils ont écrasé la compétition à Londres 1948 avec 12 médailles dont plus de la moitié en or.
Ils ont renouvelé cet exploit à Melbourne 1956 et Rome 1960 s’octroyant 16 médailles dont 10 d’or.
Fort comme un turc !
La deuxième discipline-phare est l’haltérophilie avec onze médailles, dont huit d’or. Deux haltérophiles de poche, Naim Suleymanoglu (photo) et Halil Mutlu ont remporté cinq titres olympiques lors des dernières décennies. Ils ont l’un et l’autre soulevé des charges souvent deux fois supérieures à leur poids de corps. Ne dit-on pas d’ailleurs « fort comme un turc ! »
L’Empire Ottoman a participé pour la première fois aux Jeux olympiques d’été à Londres 1908. Il n’y a présenté que deux athlètes à chaque édition avant la Première Guerre mondiale. Lors des Jeux d’Anvers 1920, l’Empire n’a pas été invité pour avoir prêté main forte à l’Allemagne, défaite lors de la première guerre mondiale.
C’est en Paris 1924 que le pays, qui entre temps est devenu la Turquie, envoie sa première véritable délégation avec 22 participants. Depuis 1936, le Comité National Olympique (CNO) turque dépêche des athlètes aux Jeux d’hiver.
Ajoutons que la grande ville turque d’Istanbul a demandé à cinq reprises à accueillir les Jeux olympiques d’été. Ces tentatives sont toujours restées vaines en dépit d’une place en finale face à Tokyo pour l’obtention des Jeux de 2020.