Les COMBINAISONS de NATATION / Technologie

Avec l’avènement des combinaisons dans la natation mondiale au début des années 2000, c’est un peu un retour aux sources puisque, au début du siècle, les nageurs portaient des maillots de bain intégraux. Mais la comparaison s’arrête là.

Les maillots de bain du début de siècle étaient en laine ou en coton et pesaient fort lourds une fois mouillés. Les combinaisons utilisées dans les années 2000 sont très légères et permettent de mieux pénétrer dans l’eau.

 

Elles sont fartées comme des skis et rejettent sur les côtés les gouttelettes d’eau. La pénétration semble optimale d’autant que certaines combinaisons sont conçues comme une peau de requin (photo), l’animal le plus rapide dans l’eau.

De plus, très ajustées, elles maintiennent le corps du nageur et évitent le flottement des muscles qui seraient également de nature à le ralentir.

 

Très en vogue aux Jeux de Sydney 2000, on a vu des combinaisons intégrales qui couvraient le nageur de la tête au pied, d’autres avec des bretelles et d’autres qui n’enveloppaient que les jambes des nageurs. Reste que bien des compétiteurs continuaient d’évoluer avec des maillots de bain traditionnels.

 

Lors des Jeux du Millénium, 15 records du monde ont été battus dans l’Aquatic Center. On devine que l’utilisation des combinaisons a pris sa part dans cette performance d’ensemble.

Les combinaisons sont désormais interdites

Le jammer porté aujourd’hui

Depuis, la réglementation a évolué au point que plus aucun nageur ne porte des combinaisons intégrales. Les hommes se contentent d’un bermuda de type jammer qui va de la taille au-dessus du genou.

 

Les femmes portent une combinaison qui va du cou au-dessus du genou, laissant libre les bras comme le règlement international l’impose.

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