C’est en pleurs que le Luxembourgeois Josy Barthel reçoit sa médaille d’or après s’être imposé dans le 1500 m des Jeux d’Helsinki 1952. Sur le moment on pense que c’est l’émotion qui prend le dessus cela d’autant qu’il vient de réaliser la course de sa vie car il était seulement 9e de cette épreuve quatre ans plus tôt.

Ce bon spécialiste du demi-fond a du mal à réaliser qu’il est le premier citoyen du Grand Duché à faire monter le drapeau bleu, blanc, rouge, le long d’un mât olympique.

Mais ce qui le fait pleurer, ce n’est pas seulement l’émotion. C’est l’hymne qui est joué par la fanfare. Ce n’est pas celui du Luxembourg. C’est une improvisation car l’orchestre n’a pas la partition de l’hymne du Grand Duché.

Cet ingénieur de formation sera récompensé de ce seul titre olympique pour le Luxembourg en devenant président de la Fédération luxembourgeoise d’athlétisme.

Il deviendra par la suite président du Comité olympique luxembourgeois. Fonction qu’il abandonne pour devenir ministre des transports, de l’environnement et du Tourisme dans les années 1980.

Il lui sera donné à de nombreuses reprises d’entendre jouer son hymne national.