World Sailing a fait ses choix pour Paris 2024

Le kitesurf et le dériveur biplace pour hommes et femmes ont été approuvés par World Sailing dans la perspective des Jeux de Paris 2024. Ces épreuves seront présentées comme des alternatives à la course au large (offshore mixte) qui reste le choix prioritaire. Mais il y a peu de chance que le CIO valide cette dernière proposition, le mois prochain.

 

Jusque là, World Sailing privilégiait la course au large comme épreuve nouvelle pour les Jeux de Paris 2024. Cette discipline, certes spectaculaire et attendue par beaucoup, n’était pas du goût du CIO qui la considérait comme dangereuse et surtout trop chère à mettre en œuvre et en image.

Le CIO avait donné jusqu’au 26 mai prochain pour faire une proposition alternative à la course au large afin de le valider lors de la commission exécutive du 8 juin prochain. Si World Sailing continuait de privilégier la seule course au large, elle risquait de perdre une dixième médaille.

 

Le kitesurf, nouvelle discipline olympique à Paris 2024

A l’issue du conseil qui vient de se tenir ce week-end, ce sont donc les épreuves de kitesurf et de 470 biplace qui seront proposées si l’offshore mixte (course au large) n’était pas retenu par l’instance internationale.

 

Cette décision du Conseil est un soulagement pour la fédération internationale de voile qui fait l’objet de frictions et de controverses depuis trois ans. Il lui est d’autant plus important de ne pas se fâcher avec le CIO que ses comptes ne sont pas florissants.

Des comptes dans le rouge

Voilà une inquiétude de moins pour la fédération internationale de voile. Mais une ombre plane sur World Sailing. Elle vient en effet de demander au CIO de confirmer que les Jeux de Tokyo 2020 auront bien lieu. Pour l’heure, l’instance dirigeante du sport mondial ne lui a pas répondu.

La réponse est importante pour l’organisation de voile mondiale car elle en a besoin pour valider ses comptes financiers… et ils ne sont pas bons.

 

Le directeur général de World Sailing, David Graham, vient de déclarer que l’organisation aurait fait faillite sans un prêt de 2,5 millions d’euros du CIO en raison de la crise sanitaire. Ce dernier, en poste depuis peu, considère que World Sailing est subordonné au CIO de façon malsaine. Selon lui, World Sailing est trop « fortement dépendant » des revenus des Jeux qu’il reçoit à la fin de chaque cycle olympique.

 

La discipline va donc devoir se mettre en ordre de marche après trois ans de guerre intestine. Trois ans pendant lesquels l’ancien président Kim Andersen, élu en 2016 et présenté comme l’homme du renouveau a perdu sa place au profit du Chinois Quanhai Li. Ambiance !

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