Le président du Comité olympique japonais (JOC), Yasuhiro Yamashita, a révélé son intention de créer un comité visant à renforcer les mesures anti-corruption. Il intervient en réponse au scandale qui entache les Jeux de Tokyo 2020.

Après le renoncement de Vancouver à candidater jusqu’au bout pour l’organisation des Jeux d’hiver de 2030 et le souhait de Salt Lake City à privilégier 2034, la candidature de Sapporo à l’organisation des Jeux de 2030 prend de nouveau du corps.

Dès l’origine du projet, Sapporo était favorite. Cependant le scandale de corruption qui entache les Jeux de Tokyo 2020 a nettement fait baisser l’estime de la candidature japonaise. On rappelle qu’un ancien membre du conseil d’administration de Tokyo 2020, Haruyuki Takahashi a exercé une énorme influence sur la sélection des sponsors pour les Jeux en échange de monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est aujourd’hui mis en examen pour quatre scandales de corruption.

Yamashita à la manoeuvre

Voilà pourquoi le comité olympique japonais avec à sa tête Yasuhiro Yamashita (photo) se démène pour faire oublier cette affaire. Il entend mettre en oeuvre un comité qui serait chargé de veiller à la bonne gestion de la candidature.

Celui-ci serait composé de représentants des organes directeurs nationaux, d’avocats, de comptables et de fonctionnaires municipaux. Ce comité doit présenter des propositions au début de l’année prochaine.

Début septembre, le maire de Sapporo, Katsuhiro Akimoto et Yamashita ont signé un pacte. Il garantit que la candidature de la ville pour organiser les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2030 sera exempte de corruption. Ils ont intérêt à réussir car pour l’heure le CIO semble se détourner de la candidature japonaise.

On rappelle que les japonais avaient pourtant le vent en poupe après les Jeux de Tokyo 2020. Le Mouvement olympique avait fait l’éloge du Japon après ses efforts dans l’organisation des Jeux olympiques compte tenu de la pandémie de COVID-19.