Un budget en augmentation, mais « bien maîtrisé »
Le budget des Jeux de Paris 2024 vient d’augmenter. Il approche les 4 milliards d’euros (3,980 exactement) contre 3,903 milliards auparavant. L’augmentation est générée par les revenus supplémentaires du fournisseur mondial d’hébergement du Comité International Olympique, On Location.
L’occasion a donc été donnée au représentant de l’État au sein du conseil d’administration de Paris 2024, Michel Cadot (photo) de se montrer catégorique sur le fait que les Jeux sont sur la bonne voie pour être livrés comme prévu.
« Du point de vue de l’État, nous considérons qu’en termes d’avancement en terme de respect du calendrier pour réaliser les livraisons des Jeux dans de bonnes conditions, ainsi qu’en terme de budget, les dossiers sont très bien maîtrisés », a déclaré Cadot, comme le rapporte le journal L’Équipe.
Un total de 300 millions d’euros a été mis de côté pour les « imprévus » avec « un travail important » mené par le comité d’audit sur « l’identification des risques ». Dernièrement, le directeur général de la Solideo, Nicolas Ferrand, en charge de la construction des ouvrages olympiques a reconnu que l’inflation du prix des matières premières allait générer un coût de la construction des sites supérieur aux prévisions.
Une nouvelle révision budgétaire est prévue fin 2022 et un rapport de la Cour des comptes doit être soumis au Parlement cette année.
Les dossiers chauds avancent !
Selon le délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Michel Cadot, les préparatifs de sécurité pour la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 sur la Seine sont « en cours ». Paris 2024 s’occupera des zones payantes et l’État, les zones en libre accès.
Par ailleurs, le représentant de l’État a insisté sur le projet de maintenir, comme le souhaite les organisateurs de Paris 2024, le tir sportif à la Courneuve, sur un site provisoire.
Le déplacement du tir a été envisagé à Châteauroux. Le préfet d’Ile-de-France a considéré que l’extension du projet initial à la Courneuve vers un terrain classé en zone Natura 2000 (autrement dit un terrain où vivent des espèces protégées) n’était pas conforme et devait faire l’objet d’enquêtes.
On devine que Michel Cadot se sera entretenu du sujet avec le préfet afin d’accélérer les procédures. Son rôle est en effet de mettre en relation les différents acteurs chargés de la réalisation des Jeux, dont les services de l’État, le Comité d’organisation, la Solideo et les collectivités territoriales.