Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 auront lieu cet été comme prévu. C’est ce qui ressort de la conférence de presse que vient de donner le vice-président du CIO, l’Australien John Coates à l’issue de la toute dernière réunion de coordination avec les organisateurs des Jeux.

« La réponse est absolument oui », a déclaré John Coates lorsqu’on lui a demandé si les Jeux de Tokyo pouvaient être organisés malgré l’état d’urgence à Tokyo. Selon lui, le Japon a « réussi » récemment des épreuves de test, il n’y a donc aucune raison de ne plus aller de l’avant.

Les organisateurs s’attendent à ce qu’entre 50.000 et 60.000 tests par jour soient effectués. Seiko Hashimoto, la présidente de Tokyo 2020 a déclaré pour sa part que les organisateurs s’attendaient à ce qu’environ « 230 médecins et 310 infirmières soient nécessaires par jour pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Environ 80% des travailleurs médicaux ont été sécurisés », a-t-elle déclaré.

Elle a confirmé que si le nombre de 15.000 athlètes reste invariable, en revanche le nombre de personnes accréditées serait réduit à 78000. C’est moins de la moitié du chiffre initial dans le cadre des efforts visant à empêcher la propagation du virus.

L’ultime rencontre avant les Jeux

« Après près de huit ans de travail acharné et de planification, la ligne d’arrivée est à portée de main », a déclaré Coates. « Nous continuerons à travailler main dans la main avec nos partenaires japonais pour faire tout notre possible pour offrir des Jeux sûrs et sécurisés pour tous. »

À seulement deux mois de l’ouverture des Jeux olympiques, cependant, les organisateurs ont été confrontés à une préoccupation croissante du public selon laquelle l’organisation des Jeux pourrait surcharger le système de santé japonais.

Aujourd’hui encore,  un expert en maladies infectieuses qui dirige un comité gouvernemental sur le coronavirus a déclaré qu’il était de la « responsabilité » des organisateurs de déterminer si le Japon pouvait réellement accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques, ajoutant: « La décision ne peut être prise à la dernière minute. »

Shigeru Omi a désormais une réponse à donner aux parlementaires qui l’interrogeaient.