Joueur très exigeant envers lui-même, Robertson l’était tout autant vis-à-vis de ses équipiers qu’il haranguait sur le terrain si ces derniers ne donnaient pas le meilleur d’eux-mêmes.

Champion olympique avec la sélection américaine à Rome 1960 au poste de meneur de jeu, ce sera sa seule participation, car il passe professionnel dans la foulée. Il jouera d’abord avec les Royals de Cincinnati avant de finir sa carrière aux Bucks de Milwaukee.

Surnommé « Big O », Robertson était l’un des joueurs les plus complets de sa génération.

Il accède à titre individuel et collectif avec l’équipe championne olympique en 1960 au Hall of Fame du basketball américain.

Dans les années 1990, il a accepté de donner un rein à l’une de ses filles, victime d’une maladie dégénérative. Il a accepté de médiatiser son action en faveur du don et des greffes d’organes.