« Pleine confiance » dans l’organisation française
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, interrogé en conférence de presse à l’issue de la commission exécutive du CIO a insisté sur le fait que l’organisation avait « pleine confiance » dans les autorités françaises de sécurité et leurs projets pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
D’emblée, Thomas Bach n’en fait pas mystère, pour lui les autorités françaises de sécurité ont « tiré les bonnes conclusions » du chaos de la finale de la Ligue des champions au Stade de France. On rappelle que la police locale avait été vivement critiquée pour sa gestion de la finale entre le Real Madrid et Liverpool en mai dernier au Stade de France, un haut lieu des Jeux olympiques de Paris 2024.
Le coup d’envoi de la rencontre avait été retardé de plus de 30 minutes en raison d’une mauvaise organisation de l’entrée des supporters dans le stade. Des images et des vidéos alarmantes de goulots d’étranglement, d’écrasements et d’utilisation aveugle de gaz poivré sur les supporters sont rapidement apparues sur les réseaux sociaux.
Les premiers Jeux post-pandémiques
Le président de Paris 2024, Tony Estanguet, avait souligné que « nous devons tirer toutes les leçons ». Et pour cause, la sécurité est un enjeu clé dans la préparation des Jeux de Paris 2024. Les organisateurs prévoient un spectacle ambitieux de six kilomètres le long de la Seine en bateaux devant 600 000 spectateurs attendus.
« Nous avons abordé les questions de sécurité là-bas (visite de la commission de coordination la semaine dernière) après un certain nombre de consultations, une visite des autorités de sécurité ici à Lausanne, un suivi lors de la commission de coordination et d’autres conversations et discussions bilatérales, nous pouvons vraiment dire que nous avons pleine confiance dans la sécurité française » indique Thomas Bach. « Je suis plein d’impatience pour les athlètes qui profiteront de ce grand moment de la cérémonie d’ouverture ».
Le président du CIO a ajouté que l’organisation attend avec impatience « les premiers Jeux Olympiques post-pandémiques », un événement « plus urbain, plus jeune, inclusif et durable », ajoutant que les Jeux de Paris 2024 seront les premiers Jeux Olympiques équilibrés entre les sexes.
Reste toutefois un souci, l’augmentation des coûts liés à l’inflation galopante en Europe. Les organisateurs ont admis qu’ils étaient confronté à des défis financiers et qu’ils devraient « optimiser les coûts ».
Le secrétaire général du CNOSF débarqué !
Même si le Comité International olympique (CIO) affiche sa pleine confiance dans l’organisation française, on ne peut pas dire que l’ambiance du sein du Comité national Olympique et sportif français (CNOSF) soit au beau fixe.
Lundi à l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire, le secrétaire général Didier Seminet (photo à gauche) a été démis de ses fonctions.
A moins de deux ans des Jeux de Paris 2024, l’affaire ne fait pas bon effet.
Une majorité absolue des 45 membres présents, dont huit en ligne, ont voté la destitution de Seminet de son poste au siège de l’organisation, sur proposition de la présidente du CNOSF, Brigitte Henriques (photo à droite). Les deux tiers des membres ont voté pour. Néanmoins Seminet restera membre du conseil d’administration et rejoindra l’opposition à la présidente.
Un nouveau secrétaire général devrait être nommé lors d’un prochain conseil d’administration.