PELOTE BASQUE – Sport de démonstration (1992)
La pelote basque fait son apparition aux Jeux à Paris 1900. C’est à Neuilly que se déroule les compétitions et seules trois équipes y participent. Un joueur français s’y illustre avec brio, Joseph Apestéguy surnommé Chiquito de Cambo dans l’épreuve de Chistera. Bien que seulement médaillé de bronze, il collectionnera par la suite les titres de champion du monde.
Sport en démonstration à Paris 1924, à Mexico 1968 et aux Jeux de Barcelone 1992, la pelote basque n’a jamais réussi à transformer l’essai.
Mal appréciée des autres nations, la pelote a son berceau en France et en Espagne. Elle est également pratiquée en Amérique Latine.
Plusieurs disciplines en une
Plusieurs disciplines concernent ce sport : la Pala et la paleta, sorte de raquette en bois qui se pratiquent en trinquet, en mur à gauche et en place libre.
On distingue également la main nue (photo), l’une des disciplines les plus spectaculaires. Les joueurs se recouvrent les mains d’attelles et de sparadrap car la balle est rigide.
Ajoutons, la cesta punta qui se pratique en trinquet (jaï alaï) avec un grand gant sorte de panier d’osier (chistera). C’est cette discipline qui était en démonstration aux Jeux de Barcelone.
Autre discipline comparable, le Joko Garbi qui se dispute avec un gant plus court, en fronton, en mur à gauche et en place libre.
Des disciplines rares
Il existe également le Xare (prononcer Tcharé) ou raquette Argentine (photo), sorte d’arceau en bois avec un filet souple au milieu. La pelote n’est pas frappée mais relancée avec force, ce qui donne un jeu très rapide.
La discipline a été exportée en Argentine où elle est une institution.
Enfin le rebot, la discipline la plus pure selon les basques qui l’ont inventée, se joue en place libre comme pour le tennis, mais sans filet. Deux équipes s’opposent. Les joueurs sont équipés de joko garbi (gant court).