La pêche à la ligne de compétition se pratiquait essentiellement en rivière. Les espèces de poissons poursuivies dépendent de la géographie dans laquelle la discipline est pratiquée. Généralement ce sont des poissons comme le bar, le brochet, la truite, le saumon, mais aussi la carpe, la tanche, le gardon, la perche, le poisson-chat et le barbillon qui sont les espèces pêchées.

Les pêcheurs de la ligue Picarde avec leur champion du monde Elie Lesueur, avec sa coupe à la main.

Cette discipline très en vogue en France au début du 20e siècle a tout naturellement trouvée sa place aux Jeux de Paris 1900. Elle se dispute sur l’île aux cygnes, le long de la Seine.

La présence de la pêche à la ligne aux Jeux n’est pas considéré comme une discipline officielle. En fait, les disciplines pratiquées aux Jeux étant pour l’essentiel des pratiques bourgeoises, la pêche à la ligne apparaît aux yeux des organisateurs comme une opportunité. Il s’agit de fédérer un public populaire aux Jeux olympiques.

Plusieurs prix sont remis aux participants. C’est un épicier de Bougival qui gagne le concours pour le plus grand nombre de prises. Mais c’est le Picard Elie Lesueur qui se voit remettre le titre de champion du monde pour le plus gros poisson pêché.

Si la pratique de la pêche en rivière est toujours pratiquée, la discipline sportive a quelque peu déclinée ces dernières décennies au profit du surf-casting, la pêche à la ligne en eau de mer.