La circulation des bateaux sur la Seine à proximité du Village des Athlètes de Paris 2024 sera interrompue pendant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Les organisateurs de Paris 2024 ont conclu un accord avec les Voies navigables de France, l’organisme responsable de la navigation maritime et fluviale. Le Village des Athlètes de Seine-Saint-Denis est situé au bord du fleuve et les bateaux qui y transitent seront arrêtés pour des raisons de sécurité.

Selon le journal français L’Équipe, deux millions de tonnes de marchandises seraient normalement transportées par voie fluviale entre Paris et Rouen, pendant la période où se dérouleront les Jeux.

Ce trafic sera plutôt redirigé vers un plus petit bras de la Seine qui n’est pas beaucoup utilisé jusque-là.

Des travaux seront réalisés pour draguer et dégager cette partie du fleuve, ainsi que pour aménager les berges et installer des feux de circulation. Cela coûtera 15 millions d’euros pris en charge par la Solideo, la société de livraison des travaux olympiques.

Le directeur général de Paris 2024 a confirmé que le trafic fluvial serait toujours interrompu pendant les Jeux Paralympiques, même si le Village sera moins fréquenté.

Il a ajouté que des discussions sont en cours pour arrêter les bateaux a l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques prévue le 26 juillet sur la Seine. En plus de la cérémonie elle-même, les bateaux devraient également être arrêtés pendant les répétitions, ce qui affecterait une section beaucoup plus grande du fleuve.

Les bouquinistes devront déménager

Après la rencontre avec le préfet de police, chargé de la sécurité, Laurent Nunez, le Conseil de Paris a approuvé le projet controversé selon lequel certains bouquinistes quitteraient les rives de la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques l’an prochain, invoquant des raisons de sécurité.

Environ 60% des bouquinistes, soit 570 sur 900 sont concernés.

Le projet des autorités parisiennes de demander la fermeture temporaire des bouquinistes a suscité un tollé de la part des propriétaires qui ont exprimé leurs craintes de l’impact financier et des dommages aux structures fragiles provoqués par tout déménagement. Certains de leurs étals ont plus d’un siècle.

Une pétition protestant contre cette décision a reçu près de 150 000 signatures, les bouquinistes faisant partie de la culture parisienne depuis 450 ans.