La course aux Jeux les plus verts
Le premier conseil d’administration de l’année a permis Paris 2024 de valider sa stratégie climat. Débarrassé du casse-tête de la validation des sites olympiques, celle plus épineuse du budget, le Comité d’organisation aborde des sujets plus consensuels… mais qui font débat.
En effet, Paris 2024 a toujours des opposants. Plusieurs associations écologistes d’Île de France s’opposent à la création d’ouvrages olympiques.
Pour élaborer sa stratégie climat, Paris 2024 compte réduire de moitié les émissions carbone liées aux Jeux. La comparaison se fera par rapport aux précédentes éditions. Il compte également compenser ses émissions en apportant son soutien à des projets français et internationaux.
Ainsi les émissions carbone produites pendant toute la préparation des Jeux ou pendant la construction des sites olympiques par la Solideo (société livraison des ouvrages olympiques) seront moins importantes que leur absorption par l’atmosphère.
Pour y parvenir, le COJO fera planter des arbres et permettra à l’international, la restauration et la conservation des forêts et des océans.
Balayer devant sa porte
Au siège du COJO (voir article ci-dessous), on montre l’exemple. Ainsi toutes les actions en faveur de l’économie circulaire ou la redistribution des denrées alimentaires non consommées sont déjà privilégiées.
Chaque collaborateur du siège disposera d’un compteur personnel destiné à réduire son impact climat personnel et professionnel.
Michaël Aloisio, le directeur de cabinet de Tony Estanguet, président du COJO, estime que les Jeux de Paris seront «… les premiers Jeux à avoir une contribution positive ».
Dans la foulée, le conseil d’administration a validé un plan en faveur de l’accessibilité. L’objectif est de permettre l’accès à toutes les épreuves des personnes en situation de handicap pendant les Jeux. Il s’agira également d’encourager leur pratique sportive une fois les épreuves terminées.
Pingback:Xi Jinping visite les sites olympiques | DICOLYMPIQUE 7 novembre 2021