Les groupes de militants opposés à la construction du Village des médias de Paris 2024 viennent de gagner une bataille. C’est ainsi que les travaux engagés dernièrement viennent d’être stoppés temporairement.

Le groupe de manifestants dimanche. crédit photo Elsa Marnette – Le Parisien

Les militants ont fêté cet événement aujourd’hui avec une manifestation dans le Parc Georges Valbon. Ils étaient une petite centaine regroupés au pied des immeubles qui jouxtent le projet.

C’est la Cour administrative d’appel de Paris qui vient d’ordonner l’arrêt temporaire des travaux. Elle estime que l’appel des militants en février dernier, après avoir été débouté d’un précédent jugement, méritait un nouvel arbitrage.

Les militants ont insisté sur le fait que l’étude d’impact environnemental qui a conduit à l’autorisation d’engager les travaux était « très insuffisante ». Ils affirment que les dispositions actuelles ne respectaient pas le code environnemental requis.

La Solideo, (la société de livraison des ouvrages olympiques de Paris 2024) va devoir fournir les détails demandés par le juge pour permettre la reprise des travaux. Il s’agit d’une décision provisoire et partielle car dans le même temps, d’autres travaux de la Solideo dans le parc sont autorisés à se poursuivre.

Un nouveau quartier du 21e siècle

L’ensemble du site de construction à cheval sur les communes d’Aubervilliers, la Courneuve et Dugny.

La Solideo a promis que le développement du Village des médias prévu pour les Jeux deviendra à terme une «ville-jardin» pour les habitants de la Seine-Saint-Denis.

L’aménagement paysager, les espaces verts avec une extension de 13 hectares du parc Georges-Valbon et le réaménagement du parc sportif et scolaire du Bourget sont au cœur du projet.

Ce chantier est divisé en deux étapes. La première étape comprend la construction de 700 logements d’ici le printemps 2024. La seconde phase verra la construction d’environ 600 logements sur le même secteur, mais au delà des Jeux olympiques.

Dans un premier temps, le premier chantier doit être transformée en centre médiatique temporaire pour les Jeux Olympiques. Environ 2800 journalistes et techniciens seront hébergés dans l’établissement. Ce sont ceux qui ne se rendront pas sur les sites de compétition. Ils seront principalement chargés des tâches de desk.

Tous les autres journalistes en charge de la couverture effectives des épreuves, environ 25000 personnes, seront rassemblées dans les locaux du Parc des Expositions de Paris-Le Bourget.