La Chine promet une réponse musclée au boycott

Le ministère chinois des Affaires étrangères l’avait déjà dit, il vient de le redire un peu plus fort par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian (photo). Si des pays comme les États-Unis choisissaient de boycotter les Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022, ils y apporteraient une réponse musclée.

La menace de boycott concerne la situation des populations ouïghour au Xinjiang. Les occidentaux l’a qualifie de génocide.

 

Alors certes, le secrétariat d’état américain a fait machine arrière après les propos de son porte parole, Ned Price, la semaine dernière. Ce dernier affirmant que les États-Unis semblaient sur le point d’en discuter avec ses alliés. Le Département d’État a rapidement offert une clarification.

« Notre position sur les JO de 2022 n’a pas changé », a déclaré un responsable du département d’État. « Nous n’avons pas discuté et ne discutons pas de boycott conjoint avec nos alliés et partenaires. »

Ajoutons que l’ensemble des Comités olympiques nationaux (CNO) se sont prononcés contre l’idée d’un boycott, à commencer par celui des États-Unis (USOPC).

La Chine s’agace de plus en plus

Le sujet étant sur la table de plus en plus, semaine après semaine, le Ministère chinois des Affaires étrangères commence à bander les muscles.
S’il a bien entendu la clarification des États-Unis, il continue de dénier que la Chine procède à une violation des droits humains au Xinjiang.

D’un côté, la Chine est accusée de crimes, notamment du recours au travail forcé et de la mise en œuvre d’un programme de surveillance de masse de milliers de personnes dans des camps d’internement.

De l’autre, Pékin affirme que les camps sont des centres de formation conçus pour éradiquer l’extrémisme islamiste et le séparatisme. « Je souligne une fois de plus que l’allégation de » travail forcé « au Xinjiang est le mensonge le plus scandaleux du siècle », a déclaré Zhao lors d’une conférence de presse.

 

Une chose est sûre, les relations entre les États-Unis et la Chine sont tendues, les autorités américaines ayant rejoint l’Union européenne, le Canada et le Royaume-Uni pour imposer des sanctions à la Chine le mois dernier en réponse aux violations présumées des droits de l’homme au Xinjiang (voir ci-dessous).

La Chine a émis une série de sanctions diplomatiques en réponse ; seulement diplomatiques pour l’heure…

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