L’offre de location crée de l’agitation
Entre 12 et 15 millions de visiteurs sont attendus en France pendant la saison 2024. L’entreprise Airbnb, membre de The Olympic Partner (TOP), a fait réalisé une enquête préalable. Elle estime que 130.000 propriétaires devraient louer leur logement via sa plateforme pendant les Jeux de Paris 2024.
C’est la société de services professionnels Deloitte, également membre du programme TOP qui a mené l’étude. Elle est publiée dans le détail dans le journal Le Parisien.
560.000 touristes venus spécifiquement pour les Jeux olympiques et paralympiques devraient utiliser les hébergements proposés par les adhérents d’Airbnb, principalement en Île-de-France.
Le prix moyen des locations pourrait se situer aux alentours de 220 € par jour, ce qui représente une augmentation de 70 % par rapport à la même période de 2022. Il s’agit là, selon Deloitte, d’une estimation basse.
La plateforme de location saisonnière Airbnb indique qu’elle n’interviendra pas sur les prix proposés par les hébergeurs.
La société basée à San Francisco facture une commission pour chaque réservation effectuée sur sa plateforme. Elle a généré près de 8,4 milliards de dollars en 2022, en hausse de plus de 40 % par rapport à l’année précédente.
Les critiques affirment que cela a entraîné une augmentation des coûts de location et des expulsions pour convertir les propriétés en annonces Airbnb.
Hidalgo, critique… mais pas trop !
La maire de Paris, Anne Hidalgo critique de l’entreprise californienne. A Paris, selon les estimations, 30.000 propriétés sont régulièrement louées dans la capitale française au détriment de nombreux résidents parisiens qui sont exclus du marché locatif.
La maire de Paris, avait annoncé son intention d’organiser un référendum sur les opérations de location à court terme d’Airbnb et d’autres plateformes dans la ville. Jusqu’à présent, aucun référendum de ce type n’a eu lieu.
La maire de Paris a également fait savoir qu’elle n’interviendrait pas pour réguler les prix.
L’étude démontre également que les touristes séjournant dans un hébergement Airbnb pendant les Jeux dépenseront 500 millions d’euros en loisirs et en restauration pendant leur séjour.
La France entend générer un coup de pouce économique de 1 milliard d’euros, 73 millions d’euros en impôts indirects et 7300 emplois à temps plein pendant les 3 mois que dureront les Jeux olympiques et paralympiques.
Les bateaux pour la cérémonie sont répertoriés
42 compagnies fluviales fourniront 116 bateaux parisiens pour transporter les athlètes le long du tronçon de six kilomètres sur la Seine lors de l’ouverture des Jeux, le 26 juillet 2024.
98% des bateaux utilisés lors de la cérémonie d’ouverture sont basés à Paris, mais les organisateurs ont également obtenu le soutien de la société de bateaux d’excursion strasbourgeoise Batorama.
Au total, entre 140 et 170 bateaux devraient être nécessaire pour l’événement.
Des bornes électriques plutôt que des groupes électrogènes
La compagnie d’électricité Enedis installe des bornes électriques dans tout Paris avant l’accueil des Jeux. Au total, six bornes électriques devraient être installées en 2023, la première étant située sur le parvis du Trocadéro. Elles permettront d’éviter l’utilisation de groupes électrogènes énergivores.
En effet, pour un événement de trois jours, un vieux générateur consommerait 1200 litres d’essence tandis que « l’alternative électrique peut fonctionner à la même capacité et éviter trois tonnes de CO2 », précise l’entreprise. La qualité de l’air est ainsi préservée à 90% et les nuisances sonores totalement réduites.
Deux autres bornes sont en cours d’installation place de la Concorde et les trois autres sont prévues au Champ de Mars.
Cette solution s’intègre parfaitement dans le sol des environnements urbains, notamment les plus emblématiques puisque le système est escamotable. Il permet de ranger la borne dans le sol lorsqu’elle n’est pas utilisée.