Les clés du chantier à David Lappartient

David Lappartient est le nouveau président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Il a obtenu une victoire facile avec 80 % des voix.
Déjà membre du Comité international olympique (CIO), David Lappartient va désormais diriger le CNOSF à presque un an des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Il espère apporter de la stabilité à l’organisation après des mois de crise.
Lappartient a été élu avec un total de 36 voix sur 45 possibles et remplacera Brigitte Henriques qui a démissionné le mois dernier.
Le président de l’Union cycliste internationale (UCI) était opposé à Emmanuelle Bonnet-Oulaldj (photo), co-dirigeante de la Fédération des sports et de la gymnastique du travail (FSGT).
Un mandat d’intérim
Dans un premier temps, David Lappartient terminera le mandat de Brigitte Henriques qui court jusqu’en 2025. Il a néanmoins précisé qu’il n’avait pas l’intention de se présenter pour un autre mandat au-delà de celui-ci. Le président du l’UCI entend juste se concentrer sur la stabilisation de l’institution avant, pendant et après les Jeux de l’année prochaine. Il entend « maintenant pacifier les relations et favoriser le rapprochement de tous les acteurs du sport français ».
Celui qui occupe également la présidence du Conseil départemental du Morbihan affirme qu’il ne prendra pas de salaire pour son nouveau rôle présidentiel. Il veillera au contraire à ce que l’argent soit « affecté à des actions que nous pourrions définir ensemble comme le développement du sport dans les secteurs défavorisés ou le soutien aux réfugiés ».
Sa candidature s’est construite sur quatre grands piliers qu’il a listés comme « pacifier et fédérer », « réaliser les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et favoriser l’héritage », « affirmer l’autonomie du mouvement sportif français », et « poursuivre la mise en œuvre du Projet politique du CNOSF ».