Le CIO de nouveau aux affaires

Un debriefing des Jeux olympiques de Tokyo 2020 et un rapport sur les prochains Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022 sont en tête de l’ordre du jour de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO) aujourd’hui. Il sera également question de l’Afghanistan et des fédérations internationales d’haltérophilie et de boxe qui sont toujours dans le collimateur de l’organisation.

 

La première réunion de l’instance dirigeante depuis les derniers Jeux olympiques se tiendra en visioconférence comme elle en a pris l’habitude depuis plusieurs mois déjà (photo).

 

Elle reviendra sur la gestion des Jeux qui se sont déroulés malgré les inquiétudes suscitées par la pandémie. Certes, les cas de COVID-19 à Tokyo ont considérablement augmenté pendant la durée de l’événement, mais les organisateurs et le CIO ont insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas liés aux Jeux.

 

En revanche, il sera sans doute question des retombées économiques de ces Jeux qui se sont déroulés dans des conditions très particulières, sans public venu de l’étranger et finalement sans public japonais également. Ces Jeux ont été ceux de la télévision qui a battu des records d’audience partout dans le monde pour cet événement.

Les Fédérations Internationales (FI) espèrent connaître les sommes qui seront à redistribuer par le CIO. Une grande majorité des FI dépendent fortement de la part des droits de retransmission olympique.

Les questions politiques

Après la clôture des Jeux de Tokyo 2020, l’attention se tourne maintenant vers Pékin 2022. La préparation a été dominée par les préoccupations relatives aux droits de l’homme. Il a également été suggéré que la Chine imposerait une quarantaine stricte aux participants des Jeux, qui doivent s’ouvrir le 4 février et se terminer le 22 février.

Le conseil d’administration doit entendre les rapports du comité d’organisation de Pékin 2022 dirigé par Juan Antonio Samaranch Jr.

 

La commission exécutive du CIO devrait également discuter de la situation en Afghanistan. Les talibans qui sont revenus au pouvoir le mois dernier restreignent vigoureusement les libertés des femmes et notamment l’accès au sport. Malgré les affirmations selon lesquelles ils respecteront les droits des femmes «dans le cadre de l’islam», des doutes subsistent au niveau international.

Les sportifs afghans font partie de ceux qui n’ont pas pu quitter le pays depuis qu’il est retombé sous le régime taliban.

Les questions de gouvernance

Les problèmes de longue date du CIO avec la Fédération Internationale d’haltérophilie (IWF) et de boxe (AIBA) seront encore à l’ordre du jour.

 

L’IWF a été avertie à plusieurs reprises que sa place dans le programme de Paris 2024 est menacée en raison de ses problèmes de gouvernance. La Fédération a adopté le mois dernier des réformes qui, espère-t-elle, préserveront son avenir olympique.

 

L’AIBA qui a été suspendue en tant qu’instance dirigeante olympique de la boxe depuis juin 2019 est également convaincue que son statut sera rétabli à temps pour Paris 2024 en raison des réformes qui ont été entamées par son nouveau président Umar Kremlev (photo). Toutefois le CIO, qui a organisé le tournoi de boxe à Tokyo 2020 n’a pas confirmé que ce serait le cas.

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