J 2 : les eaux de la Seine de nouveau dans le rouge

La nature joue un vilain tour aux Jeux de Paris 2024 et la pluie de ces dernières 48 heures inquiète

La nature joue un vilain tour aux Jeux de Paris 2024 et la pluie de ces dernières 48 heures inquiète les organisateurs. Il y a non seulement la perte potentielle de spectateurs sur les sites olympiques en plein air comme c’était le cas à l’équitation hier, mais le risque d’annulation des épreuves de natation en eaux libres et de triathlon pèse sur l’organisation en raison de la pollution accrue causée par la pluie.

 

Les épreuves-tests de nage en eaux libres avaient pu se dérouler l’an dernier, mais pas celles de triathlon.

Ces épreuves commencent, mardi 30 juillet, avec des tests de familiarisation prévus aujourd’hui. Or, les niveaux de bactéries augmentent avec les précipitations, malgré les efforts du gouvernement pour nettoyer le fleuve, pollué depuis des décennies et fermé à la baignade jusqu’alors.

 

Des mesures officielles montrent que certains jours, les niveaux de bactéries E. coli et Enterococcus ont dépassé les limites fixées par l’Union internationale de triathlon. C’est important, car jusqu’à présent, les mesures ont été effectuées par les fonctionnaires du gouvernement français et le comité d’organisation, sur lesquels ils n’ont aucun contrôle pendant la compétition.

 

L’Union internationale de triathlon fixe à 500 unités formant colonie pour 100 millilitres d’eau la limite d’E. coli (une bactérie présente dans les matières fécales) dans les eaux intérieures comme la Seine. Au cours des premières semaines de juillet, le niveau a été largement dépassé, atteignant 2 000 le 21 juillet, selon les relevés officiels mis à jour quotidiennement. C’est quatre fois la limite autorisée.

 

Ce chiffre a suscité l’inquiétude même si l’optimisme prévalait avec une amélioration de la météo jusqu’au changement radical de ces dernières 48 heures. On sait qu’en cas de fortes pluies, ces réseaux de canalisations sont surchargés et les eaux usées sont déversées dans le cours d’eau.

Un problème similaire se pose avec la deuxième bactérie dont la mesure est exigée par l’Union internationale de triathlon : l’entérocoque. La limite fixée par l’organisation est de 200 UFC/100 ml, et le 10 juillet seulement au pont Alexandre III, selon le comité d’organisation, il y en avait plus de 1 400 unités et le 21 juillet, il y en avait 800.

Le comité d’organisation a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de plan B et que les épreuves ne seraient pas déplacées.

« Les prévisions météo pour les prochaines 48 heures sont encourageantes et l’eau reviendra à des niveaux acceptables » disent les organisateurs. La décision du maintien ou non des épreuves de triathlon, mardi, sera prise dans la soirée.

 


La Cène mise en scène

Si la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 a suscité des réactions très positives en France, il n’en a pas été de même partout. En termes de couacs, on a parlé de la pluie qui a gâché les reflets dorés sur la Seine au coucher du soleil, ce dont les Britanniques se sont moqués. Dans le Guardian, le chroniqueur précise même « Aussi créative soit-elle, elle semblait décousue, avec le sentiment que beaucoup de choses se passaient simultanément. […] ».
Pour le reste, la presse étrangère est sobre, mais globalement plutôt positive.

 

La réaction la plus négative et cela ne surprendront personne, sont venus des chrétiens qui ont détesté la parodie de la Cène de Léonard de Vinci, sur le thème des drag queens, représentant Jésus et ses apôtres.

18 artistes dont le chanteur Philippe Katerine en Dyonisos posant nu derrière une longue table où se tenaient les apôtres fait débat.

La prestation comprenait également un défilé de mode improvisé où les créateurs avaient volontairement mélangé les genres.

 

Un message sur le compte officiel X des Jeux olympiques notait que la « réinterprétation du dieu grec Dionysos met en évidence l’absurdité de la violence humaine ».

Marion Maréchal y est allée de son couplet et a déclaré : « À tous les chrétiens du monde entier qui ont regardé la cérémonie #Paris2024 et qui se sont sentis insulté par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle, mais une minorité de gauche prête à provoquer».

 


La Corée du Sud en colère

Le Comité international olympique (CIO) a présenté ses excuses samedi pour une gaffe survenue lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, au cours de laquelle des athlètes sud-coréens ont été présentés par erreur comme étant nord-coréens.

 

Alors que la délégation sud-coréenne descendait la Seine, on lui a présenté le nom officiel de la Corée du Nord au lieu du sien, Corée du Sud.

L’erreur a suscité des réactions mécontentes en Corée du Sud, une puissance culturelle et technologique mondiale qui est techniquement toujours en guerre contre un Nord appauvri et doté de l’arme nucléaire.

 

Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué avoir contacté l’ambassade de France à Séoul, qui a exprimé ses regrets pour ce qu’il a qualifié d’« erreur incompréhensible ». Le Comité national olympique sud-coréen prévoit également de rencontrer le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris et le CIO pour exprimer sa protestation, demander des mesures pour empêcher qu’une telle situation ne se reproduise.

 


Un logo qui étonne

Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, le même logo est utilisé pour les Jeux olympiques et paralympiques. La flamme est un symbole récurrent des Jeux olympiques, représentant le relais de la torche qui traverse les villes du monde entier et déclenche la cérémonie d’ouverture. Les médailles, bien sûr, signifient la victoire et l’aboutissement d’un travail acharné et d’un dévouement acharné.

 

Mais à y regarder de plus près, le logo est un symbole à multiples facettes, combinant un troisième élément, un visage féminin. Il s’agirait de Marianne, la personnification emblématique de la République française.

 


Grace Brown, médaille d'or du contre-la-montre féminin

Grace Brown, médaille d’or du contre-la-montre féminin

 

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