Elle est selon  Michael Johnson, l’ancien grand champion olympique Américain et aujourd’hui commentateur TV « la plus grande sprinteuse de tous les temps ». S’il est toujours difficile d’être aussi affirmatif, on peut dire qu’elle n’en est pas loin.

Fraser-Pryce a pris une place importante aux Jeux olympiques de Pékin 2008 lorsqu’à 21 ans, elle devient la première femme des Caraïbes à remporter le 100 m aux Jeux olympiques.

A Londres 2012, elle a défendu avec succès son titre au 100 m, devenant la troisième femme à remporter deux médailles d’or consécutives au 100 m. Elle sera finalement médaillée de bronze aux Jeux olympiques d’été de Rio 2016.

En plus de ces trois médailles, Fraser-Pryce a remporté l’argent sur 200 m et lors du relais 4×100 m à Londres et Rio. Dans le même temps, elle a été couronnée quatre fois championne du monde de la discipline en 2009, 2013, 2015 et 2019.

Toujours là à 34 ans

Toujours en compétition à Tokyo 2020, elle obtient une nouvelle médaille d’argent sur 100 m derrière sa compatriote Elaine Thompson-Herah. Pendant que cette dernière réalise le deuxième temps sur la distance, Shelly-Ann réalise le troisième temps. C’est dire la vitesse de la finale !

Surnommée la « Pocket Rocket » en raison de sa petite taille, elle surprend ses adversaires avec des départs explosifs. Seul ombre dans ce tableau presque parfait, une suspension de six mois en 2010 pour avoir pris un analgésique destiné à lutter contre un mal de dents non déclaré.

Heureusement pour elle, le produit n’est pas considéré comme améliorant les performances.

Plusieurs fois nommée athlète de l’année, la championne a depuis crée une fondation destinée à venir en aide aux jeunes sportifs défavorisés de Jamaïque. Ce ne sera surement pas le cas du petit Zyon, le bébé qu’elle vient d’avoir en 2017.