« Je suis le meilleur athlète de triple saut de tous les temps ». Ainsi commence la biographie de Jonathan Edwards. Et de fait, la formule est exacte. Recordman du monde de la discipline après avoir sauté 18,29 m l’Anglais a même approché les 18,50 m lors d’un concours, mais le saut n’a pas été homologué en raison du vent trop présent.

Après avoir échoué aux Jeux de Séoul et Barcelone, il remporte l’argent à Atlanta 1996. Mais c’est à Sydney 2000 que le meilleur athlète du triple saut entre dans la légende. Il s’impose en finale et remporte enfin la médaille d’or.

C’est un exploit quand on sait qu’ayant perdu sa belle-mère quelques semaines auparavant, il ne voulait pas participer aux Jeux. Jonathan Edwards était très croyant à l’époque, refusant même de participer à la finale du triple saut des Championnats du monde en 1991 parce qu’elle se déroulait un dimanche.

Depuis, il aurait perdu la foi, mais pas dans le sport.

Il faisait parti du comité d’organisation des Jeux olympiques de Londres 2012 et il préside depuis 2011, la Wenloch Olympic Society, la fondation qui permet depuis 1977 sans interruption la tenue des Jeux olympiques de Wenloch, une manifestation inventée au 19e siècle par le Docteur Brookes et qui peut être considérée comme la première manifestation des Jeux olympiques modernes.