Le CIO attend la « fumée blanche » avant noël

La nomination du président du futur comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) dans les Alpes françaises 2030 se fait attendre. Le CIO demande au gouvernement français de l’acter dans les 10 jours… et voilà qu’on parle du retour de Michel Barnier dans le cercle olympique.

 

On peut raisonnablement se demander si la nomination des personnalités responsable des grands desseins nationaux est devenue un nouveau sport olympique. Après avoir attendu près d’une semaine pour nommer un nouveau Premier ministre, on espère maintenant qu’un président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) sera choisi rapidement.

 

Initialement, la nomination était attendue à la mi-novembre au moment d’une rencontre à Matignon avec l’ancien premier ministre Michel Barnier. Entre-temps, ce dernier a dû rendre son tablier, congédié par l’Assemblée nationale. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, a pour l’heure d’autres chats à fouetter. La nomination d’un président du COJOP est sans doute le cadet de ses soucis.

Barnier appelé à la rescousse

Pourtant, il va bien falloir y penser, et vite, parce que le CIO considère que la plaisanterie a assez duré. L’organisation mondiale du sport vient d’envoyer une lettre au gouvernement lui demandant de se presser. Il lui reste une dizaine de jours pour se décider. Le CNOSF (comité national olympique et sportif français), présidé par David Lappartient, a de son côté fait le travail.

 

Il assumera être le membre fondateur du COJOP et garantira sa responsabilité juridique.

Il indique par ailleurs souhaiter voir Martin Fourcade devenir président de l’organisation. « Ce n’est un secret pour personne que le mouvement olympique pense que Martin Fourcade est un candidat de qualité pour présider le Cojo et il a les qualités pour pouvoir le faire », indique David Lappartient à nos confrères de L’Équipe.

 

Lui-même a tout intérêt à ce que les choses se passent dans l’ordre et, comme il l’entend, pour crédibiliser sa candidature au poste de président du CIO.

Fourcade semble avoir une longueur d’avance sur ses concurrents, un autre biathlète champion olympique, Vincent Jay, et l’ancienne skieuse acrobatique, Marie Martinod. Or, on évoque maintenant un quatrième homme, Michel Barnier lui-même.

 

Il semblerait que l’ancien Premier ministre n’ait pas envie de prendre sa retraite. Déjà co-organisateur des Jeux d’Albertville 1992 avec Jean-Claude Killy, il se verrait bien, dit-on, reconstituer l’attelage, cette fois avec le sextuple champion olympique. C’est du moins ce que rapporte le journal le Parisien. En réalité, Barnier ne serait pas en première ligne, mais il pourrait tirer les ficelles en coulisse. Il a l’expérience, il connaît les détails du projet et il garde une écoute parmi les députés français.

Sans doute un soutien de poids si on considère qu’il faudra obtenir, en mars prochain, le soutien de l’Assemblée nationale à l’engagement de l’état dans ce dossier. Cela est d’autant plus vrai que les jeux d’hiver s’annoncent déficitaires. On parle d’une enveloppe de 900 millions à compenser selon un rapport de l’IGF (inspection générale des finances) qu’une enquête solide de France Télévisions confirme.

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