La sécurité reste le point crucial de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur le Seine. Interrogé sur le sujet hier matin en conférence de presse, Tony Estanguet assure que tout se déroule comme prévu et qu’aucun plan B n’est à l’étude en cas de risque majeur. « Il a été confirmé par l’ensemble des acteurs, y compris par le ministre de l’Intérieur et le préfet de police » a t-il dit.

Autre lieu, autre discours hier soir à Élysée où l’émission de France 5 « C à vous » « recevait » le chef de l’état Emmanuel Macron.

S’il admet que la cérémonie d’ouverture sur la Seine est une « cérémonie d’ouverture qui est unique, qui je l’espère rendra les Françaises et les Français très fiers », le président de la république considère qu’il y a un risque et même de nombreux risques et que l’état se doit d’envisager des projets de changement de programme si nécessaire comme renoncer au défilé des nations sur les bateaux.

C’est la seule piste avancée par le président. Ça ce serait le plan B. Selon le chef de l’état, il y aurait même d’autres options « Comme on est professionnels, il y a évidemment des plans B, des plans C », etc, a-t-il expliqué.

Ces options sont bien évidemment gardées secrètes pour le cas où la cérémonie d’ouverture devrait déménager, mais elles ne seront mises en oeuvre que « si on considère qu’il y a un niveau de risque, des déséquilibres, un niveau d’insécurité, de menaces potentielles, qui seraient de nature à revoir le schéma initial ».

Dans ce cas de figure, il obtiendrait vraisemblablement l’accord du Comité International olympique (CIO) qui seul peut décider du changement de procédure s’agissant de toute la symbolique olympique.