Patineuse artistique jusqu’à l’âge de 12 ans, Myriam Bédard choisit finalement le biathlon après avoir intégré l’armée à l’âge de 15 ans. Elle y apprend le tir.

Lors des Jeux olympiques d’hiver d’Albertville 1992, lorsque cette discipline est inscrite au programme olympique, elle est médaillée de bronze au 15km.

À Lillehammer 1994, deux ans plus tard, elle obtient la médaille d’or dans cette même épreuve. Quelques jours plus tard, elle participe du 7,5km. En dépit de skis dépareillés et au prix d’une belle lutte, elle s’adjuge finalement sa deuxième médaille d’or. Myriam Bédard rentrera sans médaille de Nagano.

Elle met un terme à la compétition après avoir donné naissance à une fille née de sa relation avec un biathlète canadien. C’est alors qu’elle intègre le comité exécutif de l’Union internationale de biathlon. Jusqu’ici tout va bien.

Un parcours sinueux

C’est après que la vie devient plus compliquée pour elle. Elle doit démissionner de l’entreprise de transport ferroviaire dans laquelle elle s’occupe du marketing. Myriam Bédard est au centre d’un scandale après avoir fait des révélations devant la cour des comptes publics sur la gestion de son entreprise. Les informations qu’elle donne semblent, non vérifiables et surtout diffamatoires. Puis avec son nouveau compagnon d’origine iranienne, elle enlève sa fille en 2006 pour fuir aux États-Unis. Ils seront arrêtés et extradés.

Elle a depuis été condamnée à une peine mineure de travaux d’intérêt général.