Le saut de l’Aigle Edwards
Le skieur britannique Michael Edwards (1963) souhaitait plus que tout participer aux Jeux de Calgary 1988 après avoir raté de peu sa qualification pour les Jeux de Sarajevo 1984. Il part alors s’entraîner aux États-Unis. Faute d’argent suffisant, il décide d’abandonner le ski pour le saut à ski, étant certain d’être le seul représentant de son pays aux prochains Jeux.
À force d’entraînement, il finit par se qualifier pour les Championnats du monde de 1987 et, malgré son poids, important pour un sauteur à ski et son hypermétropie qui l’oblige à porter des lunettes qui s’embuent lorsqu’il est dans les airs, il arrache sa qualification pour les Jeux de Calgary 1988.
Il terminera dernier des deux épreuves aux tremplins de 70 et 90 m, mais il y gagnera la popularité et un surnom « Eddie the Eagle », l’Aigle Edwards.
C’est le nom du film qui racontera son épopée et qui est sorti au cinéma en 2016 (bande-annonce ci-dessous).
Règle Eddie the Eagle
Néanmoins à la suite des Jeux de Calcary fut établi une règle baptisée Eddie the Eagle. Elle exige que les aspirants olympiens se classent parmi les 30 % ou les 50 meilleurs concurrents d’un événement international. La règle a été mise en place en 1990, entre les Jeux de Calgary 1988 et d’Albertville 1992. Cela a effectivement mis fin à la carrière olympique d’Edwards alors qu’il tentait en vain de se qualifier pour les trois prochains Jeux olympiques.
Edwards a cependant obtenu un parrainage de cinq ans d’Eagle Airlines pour soutenir sa tentative de se qualifier pour les Jeux olympiques de Nagano 1998. Après ce parcours sportif hors du commun, Michael Edwards est devenu une vedette de la télévision britannique dans des émissions de divertissements.