Sécurité et transports, priorités du moment

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques faisait partie des principaux sujets de discussion hier à l’Élysée à l’occasion de la deuxième rencontre des membres du nouveau Conseil olympique et paralympique. Le président français Emmanuel Macron insiste sur le fait que la chaîne de responsabilité doit être organisée dans les semaines à venir.

 

C’est ainsi que le chef de l’état souhaite « plus de clarté » concernant l’organisation de la cérémonie d’ouverture. Le plan actuel de la cérémonie prévoit qu’elle se déroule le long des quais de Seine et qu’elle pourrait accueillir 600.000 personnes. Les 3/4 pourraient y assister gratuitement. La sécurité de cet événement sera un enjeu majeur.

Une cérémonie d’ouverture sous surveillance

C’est ainsi qu’au delà des forces de sécurité mise à la disposition par l’état (armée, police et gendarmerie), les organisateurs entendent faire appel à de très nombreux agents de sécurité privés.

Or, leur nombre et le coût de leur formation semble poser un problème dans le contexte de fortes économies demandées au Comité d’organisation. Ce dernier est confronté à une explosion des coûts au moment où l’Europe subit une forte inflation.

 

Michel Cadot, (photo) le délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a insisté sur le fait qu’acquérir une sécurité supplémentaire pour les Jeux était une « priorité ».

Toutefois Cadot estime que des agents de sécurité formés avec 106 heures d’expérience seront certifiés pour assister les forces de l’ordre. On considère qu’habituellement ces personnels ont besoin de 175 heures d’expérience avant d’être enregistrés.

La délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a révélé que des mesures liées à la sécurité devraient être présentées au premier trimestre de l’année prochaine.

Les transports également sur la sellette

Au-delà de la cérémonie d’ouverture, Emmanuel Macron appelle Île-de-France Mobilités – l’autorité qui gère les transports dans la capitale à transmettre des détails spécifiques afin qu’un plan de transport puisse être dessiné. Le document devrait permettre de connaître certains aspects comme les tarifs, les dessertes à vélo ou les besoins en personnels, notamment les chauffeurs de bus.

 

Le ministre français des Transports, Clément Beaune est chargé de lancer un comité de la mobilité le mois prochain. Emmanuel Macron veut voir ce plan d’ici la fin de l’année, notamment s’agissant des personnes à mobilité réduite.

 

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